Avec une formule classique, mais toujours aussi efficace; avec des images parfois choquantes, mais nécessaires, et surtout avec un accès autrement impossible à obtenir pour les médias occidentaux, Russians at War est un film antiguerre particulièrement efficace. Impossible, tout au long du visionnement, de ne pas être en colère contre les soldats, oui, mais aussi contre leurs dirigeants assoiffés de sang et de pouvoir qui ont déclenché une guerre complètement inutile. À voir, absolument.
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Parmi les 2000 vidéos produites depuis près d’un an: plusieurs qui adoptent le point de vue russe dans la guerre en Ukraine, plusieurs favorables à Donald Trump. Et des thèmes récurrents: le racisme envers les Blancs, l’immigration illégale aux États-Unis.
« Les sanctions pousseront les prix vers le haut, ce qui devrait pousser des pays riches en ressources, comme les États-Unis, le Canada, la Chine et d’autres pays d’Asie, à augmenter leur production. Ces nations tenteront d’en vendre le plus possible pendant que les prix seront élevés. »
Cet appui varie largement en fonction des pays d’origine des répondants: en Pologne, par exemple, qui s’est longtemps trouvée sous le joug de l’URSS, l’OTAN obtient la faveur de 91% des participants.
La question de la sécurité des habitants se pose, mais aussi celle des priorités: considérant le nombre énorme de terrains à déminer, les premiers ciblés sont ceux suffisamment loin du front pour être réutilisables à des fins agricoles.
« Nous vivons actuellement l’une des périodes les plus dangereuses de l’histoire de l’humanité. »
L’équipe a aussi constaté que la majorité de la désinformation en lien avec les relations taïwano-américaines circulait principalement au sein de groupes politiques alignés sur la Chine, ainsi que des groupes conspirationnistes basés aux États-Unis.
Interrogé par la BBC, un expert britannique en études des conflits, Ken Giles, explique que les intérêts de la Russie pourraient être à la fois défensifs et offensifs: tester ses capacités à « immobiliser complètement l’Europe » en cas de conflit, et tester ses capacités à se protéger d’une attaque de missiles ou de drones.
Le Canada, lui, gagne une place, pour se situer en 14e position. RSF note ainsi que le pays « maintient un engagement ferme dans la protection et les pratiques internationales en matière de liberté de la presse », mais que le bât blesse du côté de la couverture médiatique des droits des peuples autochtones.
« L’augmentation sans précédent des dépenses militaires est une réponse directe à la détérioration de la paix et de la sécurité internationales. »