« Aucune application ne passe les tests de sécurité. Il est incroyable que tant de données à tous les niveaux ne soient pas codées par les applications, ce qui laisse la porte ouverte aux malversations. »
Browsing: protection de la vie privée
À défaut de nous écouter, on sait par contre, et depuis longtemps, que les appareils électroniques sont à l’affut d’ultrasons pour mieux envoyer de la publicité.
« Parmi les divers groupes d’âge, ce sont les jeunes Canadiens âgés de 15 à 24 ans (11 %) qui ont affiché la plus forte proportion de personnes s’étant senties victimisées à la suite d’un incident en ligne. »
« La technologie évolue rapidement, ce qui entraîne l’émergence de nouveaux défis en matière de législation. Mais le principe de la vie privée, en tant que droit fondamental, ne devrait pas être modifié, et les droits de la personne ne devraient pas être compromis des suites des avancées technologiques. »
« On a tendance à oublier qu’il y a un éléphant dans la pièce : la réglementation, souvent, ne s’adapte pas aux outils. Il y a un gros travail légal à faire pour l’accès aux données, par exemple. »
D’un point de vue purement légal, les compagnies vont devoir réfléchir à la légitimité de conserver autant de données et aux préjudices que cela pourrait entraîner: c’est le concept de « minimisation des données personnelles », qui stipule que les données recueillies et, surtout, gardées en mémoire, soient limitées au strict minimum.
Les fonctionnalités limitées et la protection renforcée de la vie privée ne sont pas le modèle d’affaires des géants de la technologie.
Sans grande surprise, ce sont les personnes âgées qui ont été fraudées en plus grande proportion, pour un total de 1,68 milliard, ou encore environ le quart de l’ensemble des sommes dérobées par les filous du web.
« Nous ne pouvons pas simplement dire aux gens d’éteindre leur téléphone ou de se déconnecter du réseau. Nous devons dialoguer pour mettre en place des lois et des normes qui réglementent comment les gens qui recueillent nos données les utilisent. »
Les jeunes internautes (15 à 32 ans) s’inquiétaient beaucoup plus de la protection de leurs informations personnelles que les 33 ans et plus.