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Un ver de 27 centimètres de long tend à confirmer que « l’explosion du Cambrien » — cette période de l’histoire de notre planète qui aurait soi-disant vu l’émergence des formes de vie complexes — a eu des prédécesseurs.

Des anguilles. Beaucoup d’anguilles. De l’ADN d’au moins 3000 espèces, y compris des espèces qui n’y vivent même pas, comme des humains, des chiens et des cerfs. Mais les chercheurs néo-zélandais qui cataloguent les espèces vivant dans ou autour du Loch Ness, à partir d’échantillons d’ADN récoltés dans l’eau, n’ont pas trouvé de gènes d’un monstre préhistorique.

Les Hommes de Néandertal et leurs cousins primitifs ont maîtrisé, à leur époque, la production d’une colle goudronnée à partir d’écorce de bouleau; cela fut longtemps considéré comme la preuve d’un niveau élevé de développement cognitif et culturel. Les scientifiques ont longtemps cru que ce type de goudron, utilisé par les Néandertaliens pour fabriquer des outils, ne pouvait être créé qu’au cours d’un processus complexe lors duquel l’écorce devait être chauffée en l’absence d’air.

Des scientifiques ont trouvé la trace d’un barbecue préhistorique sur un site archéologique de la région de Koobi Fora, au Kenya. La découverte repousse de près de 500 000 ans les premières traces d’usage contrôlé du feu par des humains préhistoriques, rapporte le New Scientist.

Depuis longtemps, l’analyse des squelettes préhistoriques et l’histoire des langues lèvent le voile sur l’arbre généalogique des migrations. La génétique y ajoute depuis peu son grain de sel. Dans le cas de l’Espagne, elle pourrait contribuer à examiner de plus près le caractère singulier des Basques et de leur langue.

Une caverne d’Asie a révélé que l’homme de Denisova, un de nos plus proches cousins, avait occupé l’endroit pendant plus de 250 000 ans. Mais la particularité de cette longue datation réside dans le fait qu’on n’a guère plus d’os de Dénisoviens qu’avant.

Rien de plus facile que de faire des prévisions en début d’année… surtout si on se garde bien de rendre des comptes 12 mois plus tard.

Une équipe de chercheurs appartenant à plusieurs centres scientifiques allemands, dont l’Institut Max Planck de biologie cellulaire moléculaire et de génétique, a découvert des preuves suggérant que les peuples du mésolithique mangeaient bien mieux que ce que l’on croyait.

Papa Dénisovien, maman Néandertalienne? La découverte annoncée cette semaine surprend même les experts en génétique préhistorique: ce n’est pas qu’on doutait qu’un jour on trouverait davantage de preuves de croisements entre ces deux espèces humaines dans notre lointain passé, c’est plutôt qu’on ne s’attendait pas à trouver si vite un individu dont les parents appartenaient aux deux espèces. Combien d’autres à venir?