L’ensemble forme une expérience théâtrale unique, dans la tradition du théâtre sud-américain.
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Nul doute que le regretté artiste – qui avait donné son aval à la pièce avant son décès – aurait été profondément touché par la performance magistrale de sa muse. Nous l’avons tous été.
Côté technique, il n’y rien à reprocher à Salle de nouvelles; en fait, la scénographie est excellente, avec une grande utilisation de caméras vidéo, justement. Mais du côté des dialogues, on se demande pourquoi on nous propose cette incompréhensible fusion de thèmes et d’époques incomplets et incompatibles.
Quel est le résultat, sur scène? Comment conjuguer création maléfique, apocalypse et questionnement moral et philosophique? C’est là une excellente question, mais la version littéraire de Wollstonecraft réussit déjà l’exploit d’être aussi efficace que complexe.
Ultimement, on a malheureusement l’impression que l’oeuvre s’éparpille trop pour son propre bien, malgré toute la bonne volonté des acteurs. Et l’on se retrouve un peu sonnés en fin de pièce, à l’instar de ce personnage déboussolé après avoir vu une licorne géante qui produit un tintement de clochette lorsqu’elle plie la patte arrière.
Traces d’étoiles est une sorte de conte moderne, une métaphore de ce que renferment les vraies rencontres entre deux êtres et qui est totalement hors d’atteinte de leurs consciences respectives.
La mise en abyme est totale et vertigineuse. Dans sa position, on comprend que l’acteur s’engouffre dans ses profondeurs et soit quasiment vampirisé par son métier, qui agit comme une drogue.
La poétesse et romancière danoise Olga Ravn est à l’origine de la pièce proposée au Prospero. Son roman Les employés a été traduit en français et adapté en pièce de théâtre dans une mise en scène ambitieuse et très originale.
Pour Camille Paré-Poirier, sa grand-mère Pauline est morte, mais est toujours présente dans son esprit, dans son téléphone, dans son podcast, dans sa pièce de théâtre. Les bons jours comme les jours immondes. Et c’est ce qui fait de Je viendrai moins souvent une oeuvre aussi douce que cinglante.
« Dans ce monde de marde aseptisé où on pense toutes que c’est de notre faute à nous autres, les femmes, on pourrait dévier de temps en temps pis avoir du fun… en attendant le bonheur. »