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À l’instar de l’ex-premier ministre canadien Stephen Harper, le président américain désigné Donald Trump semble miser sur l’exploitation des combustibles fossiles, malgré le réchauffement climatique. Cette ressource peut-elle se substituer au bien commun?

Les groupes environnementaux américains se préparent au pire. Ont-ils raison de s’inquiéter? D’un côté, Trump leur a donné toutes les raisons d’avoir peur de lui. De l’autre, il n’est pas encore président que le rétropédalage semble avoir commencé.

Donald Trump promet des réductions d’impôts pour les ménages et les entreprises, un gel des réglementations fédérales et la relance du projet controversé d’oléoduc Keystone XL s’il est élu président des États-Unis le 8 novembre.

Gaz de schiste, pétrole, hydroélectricité. Le développement énergétique et même minier, provoque de plus en plus souvent de levers de boucliers au sein de populations locales. Loin d’être identifiée comme le « Pas dans ma cour », cette protestation symbolise la nécessaire recherche d’acceptabilité sociale.

Non seulement l’extraction du pétrole des sables bitumineux alimente-t-elle le réchauffement planétaire, mais ce dernier pourrait avoir attisé l’incendie près de Fort McMurray, capitale des sables bitumineux.

Pour les scientifiques, accepter des commandites de l’industrie pétrolière devient de plus en plus gênant. Une centaine d’entre eux viennent de réclamer que le plus gros congrès annuel mondial sur les sciences de la Terre refuse désormais les commandites de la compagnie Exxon.

L’un des impacts les moins connus des faibles prix du pétrole: à travers le monde, depuis l’an dernier, plusieurs ports sont témoins de « bouchons » de pétroliers. Des navires qui font la queue, parce qu’on ne sait plus où entreposer tous ces surplus de pétrole.

Imaginer l’avenir du carburant sous la forme d’une poudre, à la fois recyclable et métallique: voilà ce qu’explore actuellement une équipe de chercheurs de l’Université McGill. Brûler des poudres métalliques, comme le fer ou l’aluminium, pourrait en effet, disent-ils, alimenter des moteurs à combustion externe utilisés en industrie, en remplacement du charbon, du nucléaire ou des biocarburants.

Après la bataille politique, la bataille judiciaire: l’entreprise albertaine TransCanada, déboutée aux États-Unis après quasiment une décennie de démarches visant à faire approuver le projet d’oléoduc Keystone XL, se tournera vers les tribunaux afin de contrer la décision négative rendue l’an dernier par l’administration Obama.

Ce n’est plus seulement Exxon qui se retrouvera sur la sellette en 2016 : juste avant les Fêtes, de nouveaux documents ont révélé qu’entre 1979 et 1983, les principaux joueurs mondiaux du pétrole avaient été membres d’un comité de travail partageant des recherches sur les risques d’un futur réchauffement climatique causé par leurs émissions de gaz à effet de serre. De quoi inspirer ceux qui parlent de désinvestissement…