Avec la transition en cours vers des sources d’énergie autres que le pétrole et la diminution appréhendée des revenus générés par ce carburant, les compagnies pétrolières et même certains États pétroliers, investissent de plus en plus dans la production de plastique et dans l’industrie pétrochimique en général.
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Les compagnies concernées risquent évidemment de contester la loi devant les tribunaux. Déjà en mars, l’American Petroleum Institute, le plus gros lobby du pétrole aux États-Unis, avait fait connaître, dans une lettre envoyée aux élus, son opposition à une loi qui, selon eux, « tient des compagnies responsables pour des actions tenues par la société dans son ensemble ».
Plusieurs environnementalistes et scientifiques, ces derniers jours, ont mis un frein aux espoirs que suscite son militantisme environnemental de longue date et son statut de scientifique.
Ce type de faux journalisme (appelé en anglais pink slime journalism) « submerge et dilue l’écosystème des nouvelles locales avec de l’information de piètre qualité », résumait en janvier 2024 un texte de la Columbia Journalism Review.
La publication de ces documents s’inscrit dans un contexte où plusieurs poursuites en justice intentées contre des compagnies pétrolières dans différents États des États-Unis accusent ces compagnies d’avoir trompé le public sur leurs actions climatiques ou sur ce qu’elles savaient des impacts futurs des GES.
« Ce qu’il faut, pour assécher les coffres de guerre en apparence sans fond de Vladimir Poutine, c’est d’imposer un embargo total sur les combustibles fossiles russes. »
MethaneSAT n’est pas le premier engin du genre: 12 petits satellites canadiens (chacun de la taille d’un four à micro-ondes) gérés par la compagnie GHGSat, contribuent à identifier des sources d’émissions de méthane et de C02.
Sur les 11 000 mots de la 4e version du texte final de la COP28, « carburants fossiles » ne revenait que 3 fois —toutes trois dans le paragraphe hautement contesté qui stipulait que les parties « pourraient », à leur convenance, choisir des actions qui inclueraient, entre autres, une réduction des carburants fossiles.
Il a fallu attendre 2023 pour lire pour la première fois — dans la quatrième version du brouillon du texte final de la COP28 — le choix de s’engager à réduire « la consommation et la production » des carburants fossiles —,mais « d’une manière juste, ordonnée et équitable ».
Au dernier décompte, un peu plus de 100 pays soutenaient l’idée que le texte final de la COP28 en appelle à une « sortie » du pétrole, du gaz naturel et du charbon.