« Ce qu’il faut, pour assécher les coffres de guerre en apparence sans fond de Vladimir Poutine, c’est d’imposer un embargo total sur les combustibles fossiles russes. »
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MethaneSAT n’est pas le premier engin du genre: 12 petits satellites canadiens (chacun de la taille d’un four à micro-ondes) gérés par la compagnie GHGSat, contribuent à identifier des sources d’émissions de méthane et de C02.
Sur les 11 000 mots de la 4e version du texte final de la COP28, « carburants fossiles » ne revenait que 3 fois —toutes trois dans le paragraphe hautement contesté qui stipulait que les parties « pourraient », à leur convenance, choisir des actions qui inclueraient, entre autres, une réduction des carburants fossiles.
Il a fallu attendre 2023 pour lire pour la première fois — dans la quatrième version du brouillon du texte final de la COP28 — le choix de s’engager à réduire « la consommation et la production » des carburants fossiles —,mais « d’une manière juste, ordonnée et équitable ».
Au dernier décompte, un peu plus de 100 pays soutenaient l’idée que le texte final de la COP28 en appelle à une « sortie » du pétrole, du gaz naturel et du charbon.
L’influence directe qu’ont ces lobbyistes est presque impossible à mesurer, notent les observateurs. Mais plusieurs ont certainement l’oreille de leurs délégués nationaux.
Pour donner un ordre de grandeur : atteindre la carboneutralité en 2050 nécessiterait de couper les émissions de CO2 mondiales du même niveau que ce qu’on avait observé pendant le grand confinement de 2020 — et ce, chaque année.
« À moins que les Nations unies ne développent une réponse faisant consensus pour aider ceux qui souffrent le plus des changements climatiques, la justice climatique continuera de servir d’outil de négociation, contrairement au fait de provoquer de véritables changements. »
Les révélations des journalistes, cette semaine, ne sont pas tout à fait une première. Il y a 13 mois de cela, à la veille de la COP27 qui avait alors lieu en Égypte, on apprenait qu’une firme américaine de relations publiques qui a eu parmi ses clients les grandes compagnies pétrolières.
« Si le désinvestissement des actionnaires ne fonctionne pas suffisamment rapidement, comme le démontre ce rapport, alors nous devons trouver d’autres formes d’intervention qui permettront de réduire largement la production pétrolière et gazière. »