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La plus grande attaque de requins de l’histoire n’a pas impliqué d’humains. Une nouvelle étude de scientifiques de Yale et du College of the Atlantic a mis au jour la mort d’un très grand nombre de requins, il y a environ 19 millions d’années. L’événement s’est produit à une période de l’histoire où l’on trouvait au-delà de 10 fois plus de requins dans les océans qu’aujourd’hui.

L’anémone de mer, cette chose qui ressemble à une plante sous-marine mais appartient bel et bien au règne animal, a une façon bien particulière de réagir à l’abondance de nourriture: elle se confectionne de nouveaux tentacules.

Des scientifiques ont réveillé des bactéries endormies au fond de l’océan depuis pas moins de 100 millions d’années. Il pourrait s’agir d’un record — ou à tout le moins, une preuve de plus de la résistance de la vie microbienne.

Dans les profondeurs de l’océan se trouvent des poissons qui reflètent si peu la lumière qu’ils sont quasiment indétectables, rapporte le New York Times. Des chercheurs sont néanmoins parvenus à identifier 16 espèces qu’ils qualifient « d’ultra-noires ».

Les océans peuvent stocker davantage de chaleur que l’atmosphère. Les mers profondes autour de l’Antarctique ont en fait emmagasiné l’équivalent de l’énergie thermique nécessaire pour chauffer l’air au-dessus du continent d’environ 400 degrés. Une équipe de recherche menée à partir de la Suède a récemment exploré les interactions physiques qui lient les courants sous-marins et les glaciers qui entourent la côte du continent le plus austral du monde.

Les océans de la planète accomplissent depuis longtemps une bonne partie du travail de séquestration du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Des micro-organismes appelés phytoplancton, qui utilisent la lumière du soleil pour croître et absorbent le dioxyde de carbone lors de la photosynthèse, sont partie intégrante de ce processus. Des scientifiques ont d’ailleurs suggéré de semer de la limaille de fer dans les océans pour maximiser cette séquestration. Une nouvelle étude du MIT suggère toutefois que cela pourrait ne pas influencer la croissance des micro-organismes, du moins à l’échelle mondiale.

Si la planète entière se réchauffe, il n’est pas étonnant que les océans se réchauffent aussi. Pourtant, derrière la nouvelle information publiée cette semaine, il y a une autre information, fondamentale pour comprendre l’avenir qui est en train de se dessiner. 

L’astéroïde qui a mis fin à la carrière des dinosaures n’a pas seulement projeté dans l’atmosphère des quantités gigantesques de poussières, suffisantes pour atténuer la lumière du soleil pendant des mois, voire des années. Il a aussi acidifié les océans —ce qui lui donne un point commun avec d’autres extinctions massives d’espèces.

Un des éléments les plus inquiétants du rapport spécial du GIEC sur les océans et les glaces — ce rapport qui fait grand bruit depuis sa sortie mercredi matin — est que la fonte du pergélisol dans l’Arctique pourrait à elle seule expédier plus de 1400 milliards de tonnes de carbone de plus dans l’atmosphère d’ici 2100, soit le double de ce qui s’y trouve actuellement.