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Les saisons se suivent et finissent par se ressembler: la particulièrement populaire télésérie The Crown a pris Netflix d’assaut avec une quatrième saison qui s’annonçait explosive. Non seulement y aborde-t-on les années Thatcher et l’impact de la Dame de Fer sur la société britannique, mais les parcours des différents protagonistes, royaux et autres, semblaient se rapprocher peu à peu, dans la perspective d’un télescopage dantesque. Et si le jeu et les décors sont toujours plus qu’à la hauteur, la série rappelle aussi à quel point la monarchie est une institution inutile.

Les saisons de la télésérie The Crown se suivent et ne se ressemblent pas. Du moins, pas tant que ça. Après deux saisons où la souveraine britannique était interprétée par Claire Foy, voilà que l’équipe de l’émission diffusée sur Netflix décide de passer à la vitesse supérieure en changeant l’ensemble de la distribution, y compris en confiant le rôle principal à Olivia Coleman. Combinée à l’évocation de diverses périodes troubles pour la couronne et le pays en entier, cette démarche donne des résultats spectaculaires.

Après The Lobster (2015), le cinéaste grec Yorgos Lanthimos dépeint la reine Anne d’Angleterre (1665-1714) rappelant le dualisme de Thomas Hobbes, l’austérité d’Adam Smith et les écrits du libertin Marquis de Sade, dans le film The Favourite (2018) sorti en salle le 14 décembre. Un film historique horrible teinté d’une bonne couche d’humour noir.

Par cette scène surréelle avec une femme et un crocodile dans un film à énigme politique contemporaine mêlant transport et communication, le cinéaste Pierre Schoeller en avait étonné plus d’un. Après L’exercice de l’État (2011), il porte à l’écran le va-et-vient de la Révolution française de 1789 à 1793 avec Un peuple et son roi (2018), à l’affiche depuis le 18 janvier. 

Lorsque l’extrême droite séduit l’électorat aux élections en Autriche, en France, en Allemagne, le populisme devient un enjeu en pointant le président Donald Trump. Alors que  devant la répression de la droite espagnole, il s’agit de choisir son camp : pour ou contre l’indépendance. Que retire-t-on de la crise catalane?