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Le joueur de tennis canadien Milos Raonic n’ira pas à Rio. L’athlète a annoncé qu’il renonce à participer aux Jeux olympiques, qui s’ouvrent dans une semaine dans la métropole brésilienne, en raison de la présence du virus Zika et de divers problèmes de santé. Il n’est pas le seul sportif à craindre de tomber malade, alors qu’une nouvelle étude confirme toutefois que le risque de propagation de la maladie s’avère négligeable.

Des participants à la convention républicaine de Cleveland ont vomi, et ce n’est pas pour la première raison qui viendrait à l’esprit. Un microbe, un vrai, est à l’œuvre — une de ces choses qui se propagent de façon virale lorsqu’elles disposent d’un environnement favorable.

Au Québec, la population est majoritairement favorable à vaccination. Pourtant, de plus en plus de parents hésitent à faire vacciner leurs enfants. Pas assez informés ou jugeant les vaccins trop nombreux, ils sont un sur trois à se poser des questions.

Imaginez un médicament sans effets secondaires ou mieux encore, un remède qui soigne plusieurs maux à la fois. Le docteur en biochimie et professeur-chercheur de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université Sherbrooke Rafael Najmanovich s’attèle à rendre cet avenir possible.

L’éradication de l’hépatite C est un enjeu mondial : 180 millions de personnes, de tous horizons, vivent avec cet ennemi invisible. Lorsque les dommages se font sentir 20 à 30 ans après l’introduction du virus, il est parfois trop tard. L’hépatite C s’est transmise de façon effrénée au Canada à la fin des années 1980 et les conséquences commencent aujourd’hui à apparaître. De nouveaux médicaments donnent toutefois de l’espoir à des hommes et des femmes comme Johanne Bussière, assaillie par le virus depuis 33 ans.

« Il faut arrêter de traiter les parents, qui ne veulent pas faire vacciner leurs enfants, d’ignorants et d’anti-science. Au contraire, ils sont instruits, croient fermement en la science et s’y connaissent en matière de vaccination », a annoncé d’emblée l’historien Mark Largent de l’Université de l’État du Michigan, lors de sa récente conférence au congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences. Et surtout, il importe de trouver des solutions réalistes pour travailler avec eux, insiste-t-il.