La liberté journalistique était déjà menacée, que ce soit par les gouvernements de droite, par les entreprises, ou encore par le crime organisé. Voilà que la pandémie de COVID-19 s’abat sur le métier, avec les pertes de revenus, les fermetures et les mises à pied que cela laisse supposer. Pour Reporters sans frontières, qui présente son classement 2020 de la liberté de presse, les 10 prochaines années seront cruciales pour assurer la survie de la profession.
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Le président américain a beau s’auto-congratuler tous les jours lors de ses séances de breffage officielles, à la Maison-Blanche, ses électeurs jugent qu’il a en fait été trop lent à réagir à la pandémie de COVID-19, une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle qui a maintenant fait plus de 40 000 morts et trois quarts de million de malades au pays de l’Oncle Sam.
Il se sera battu jusqu’au bout, mais la deuxième fois n’aura pas été la bonne: le sénateur « socialiste » du Vermont, Bernie Sanders, a annoncé mercredi qu’il abandonnait la course à l’investiture démocrate en vue de l’élection présidentielle américaine de novembre. C’est donc l’ex-vice-président Joe Biden, qui dispose d’une forte avance dans la course aux délégués, qui affrontera le président Donald Trump cet automne.
La prestigieuse revue américaine Science aura rarement vu un éditorial aussi vitriolique: dans l’édition du 13 mars, son rédacteur en chef se lance dans une attaque à fond de train contre l’administration Trump et sa gestion bâclée de la lutte au coronavirus.
Voilà longtemps que le public américain voit le président Donald Trump selon un angle négatif, que ce soit en raison de son tempérament, ses actions, ou encore ses messages publiés sur Twitter. Un nouveau sondage effectué aux États-Unis démontre toutefois la dichotomie entre le jugement de ses actes comme chef d’État, vus de façon positive à seulement 15% des répondants, et son taux d’approbation en vue de la prochaine élection présidentielle, où il est tout sauf déjà battu.
Un sondage publié cette semaine contient une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne: en dépit de l’avalanche de désinformation autour du coronavirus depuis deux mois, une majorité d’Américains voient clair à travers l’écran de fumée. La mauvaise: les républicains sont divisés sur qui croire, entre Trump et les experts médicaux.
Une économie menacée de toutes parts par la dure réalité géopolitique, voire même sanitaire, de l’année 2020: voilà le constat peu reluisant que présente le magazine The Economist dans son plus récent rapport sur l’état de l’économie mondiale. Selon la publication spécialisée, cinq menaces principales pèsent ainsi actuellement sur les structures et acteurs économiques. Et la plupart d’entre elles dépendent du bon vouloir d’un certain locataire de la Maison-Blanche.
La victoire est indéniable: le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, a aisément remporté les caucus du Nevada, samedi, confirmant sa lancée entamée pratiquement depuis les débuts du processus électoral en vue de l’investiture démocrate. Ses adversaires – et surtout Joe Biden –, n’ont toutefois certainement pas dit leur dernier mot, et les attaques pourraient maintenant viser le politicien « socialiste ».
Twitter préparerait une nouvelle politique en vue des élections américaines de novembre, pour ajouter des étiquettes de couleur sous des messages affichant des informations mensongères ou de la désinformation, selon des reportages qui ont circulé vendredi.
Les jeux sont-ils faits pour Joe Biden? L’ex-vice-président a de nouveau mordu la poussière, mardi soir, dans le cadre des primaires du New Hampshire, après de premiers résultats décevants lors des caucus de l’Iowa. L’un de ses principaux adversaires, Bernie Sanders, a lui terminé en tête dans le « Granite State ». « C’est le début de la fin pour Donald Trump », a clamé le sénateur socialiste du Vermont.