« Ce n’est pas une question de « si », mais bien une question de « quand », lorsque l’on parle du moment où les communautés côtières seront entièrement inondées. »
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L’essai ne se veut certainement pas un résumé de l’ensemble des discussions sur le fonctionnement de ce pays, ni un survol complet de ses avantages et inconvénients, mais représente une porte d’entrée franchement intéressante vers ce monde à la fois si différent et si similaire au nôtre.
Pourquoi coloniser l’espace? Il y a les impacts qu’on pourrait qualifier de philosophiques — élargir nos connaissances, découvrir de nouveaux horizons —, mais ceux-ci seront inévitablement confrontés aux réalités du moment.
Dans les trois mois menant à la pandémie de COVID-19, près de 40 % des personnes interrogées provenant des communautés arabes, métissées, africano-noires et d’autres origines rapportaient souffrir de difficultés financières. Cela se compare à un taux de 23 % chez les Blancs.
« L’itinérance est un tel problème en Amérique du Nord, en ce moment. Cela est extrêmement coûteux en termes de PIB, mais aussi en termes de vies humaines, et les approches actuelles pour lutter contre l’itinérance ne fonctionnent pas. »
En moyenne, mentionne-t-on dans l’étude, lorsque le nombre de locations sur Airbnb augmente de 1 % par kilomètre carré, dans un quartier, les loyers à long terme augmentent de 0,09 %.
Plusieurs propriétaires associent en effet la construction d’un édifice consacré au logement social avec une diminution du profil socio-économique du quartier, et même une hausse de la criminalité. Or, de nombreuses recherches montrent plutôt que ces nouveaux logements stimulent la densification urbaine et attirent de nouveaux commerces.
Le ménage canadien moyen a vu ses revenus augmenter de 16 %, entre 1999 et 2022. Mais la proportion du salaire consacrée au logement a bondi de 12 %, alors que les dépenses pour les soins de santé ont explosé de 35,6 %.
À Edmonton, par exemple, Airbnb et les autres services ne représentaient que 2,1 % des revenus de ce sous-secteur de l’industrie de l’hébergement. À Montréal, on parlait plutôt de 14,5 %.
« La réponse simple est qu’il faut mieux payer les enseignants. Mais cela pourrait ne pas être suffisant pour régler le problème de l’offre. Car l’une des difficultés rencontrées par les enseignants, pour se loger, est aussi le fait que le nombre de logements libres est très limité. »