L’impact des nouvelles « trompeuses » pourrait être passé sous le radar des chercheurs qui, ces dernières années, ont surtout analysé la désinformation sur les réseaux sociaux à partir des partages des nouvelles qui sont carrément fausses.
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Les agents conversationnels ont un potentiel pour vérifier certaines informations fausses, mais sont limités par les bases de données sur lesquelles ils s’appuient, et par leurs propres tendances à « inventer » des réponses. Même les plus efficaces de ces modèles sont encore loin derrière les vérificateurs humains.
Ce n’est pas la première fois que de telles expériences sont menées avec des implants neuronaux, dans l’espoir de redonner à certains patients la capacité de communiquer: en août 2023, deux études parues simultanément dans la revue Nature faisaient état de deux expériences distinctes. C’est toutefois la première fois que des chercheurs franchissent l’étape d’une deuxième langue.
Certaines de ces informations peuvent même être utilisées dans un contexte politique. Par exemple, en combinant les informations d’une application de suivi du cycle menstruel avec celles d’un outil de géolocalisation, il serait possible de déduire qu’une femme est allée subir un avortement.
Le chroniqueur répond aux questions d’Hugo Prévost à propos de la difficulté de rejoindre les internautes (et ses propres enfants), le fait de donner son opinion en ligne et l’attrait de cette forme de communication très web 1.0.
Que l’écosystème de la désinformation en santé soit lucratif en ligne, en partie grâce à la « monétisation » des contenus que permettent les grandes plateformes, n’est évidemment pas une découverte.
Hugo Prévost discute avec Ève Tessier-Bouchard, la directrice de ce projet offrant une essentielle éducation aux médias, entre autres aspects.
L’idée de neutraliser la désinformation par des stratégies préventives — soit de « vacciner » contre la désinformation, pour reprendre l’expression de certains chercheurs — a fait l’objet de plusieurs études dans la dernière décennie.
Les auteurs des travaux indiquent toutefois ne pas avoir constaté l’existence de biais intentionnels dans le cadre de leur analyse, et suggère que les différences constatées sont probablement imputables à un manque de ressources.
La compagnie qui développe ce jeu vidéo, Bohemia Interactive, basée en République tchèque, a publié une note à ce sujet le 10 octobre — en fait, une mise à jour d’une note qu’elle avait publiée au début de la guerre en Ukraine.