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La partie est loin d’être gagnée pour l’administration Biden au Moyen-Orient, même si le nouveau président n’a pas perdu de temps pour clamer que « l’Amérique est de retour! ». Selon un récent rapport du Wilson Center, la Russie s’est solidement implantée dans cette région plus que volatile, et il faudra donc que Washington apprenne à contrer Moscou, tout en tenant compte des agissements d’Israël et de l’Iran.

À l’été 2017, Paris cuit sous la fournaise d’une canicule qui n’en finit plus de finir. Cela n’empêche pas Thomas, journaliste sans grande envergure, de mettre la main sur une information encore plus brûlante: une porte d’accès aux rouages internes de l’État islamique, alors sur le point de perdre sa « capitale ». Voilà ce que propose Le banquier de Daech, un roman de Pascal Canfin publié aux éditions L’aube noire.

Envie d’un petit tour à la plage? Entre les deux volets de notre spécial Halloween, Hugo Prévost et Jean-Simon Fabien revisitent Dunkirk, le film de guerre de Christopher Nolan racontant l’évacuation des troupes alliées coincées au bord de la mer, en France, en 1940.

La relation particulière entre les femmes et la guerre est immémoriale: qu’elles soient participantes involontaires, victimes, femmes, filles ou mères de soldats, impossible d’échapper au chaos et à la mort. Bad Roads, présenté dans le cadre de l’édition 2020 du Festival du nouveau cinéma (FNC), ne fait pas exception à la règle, avec quatre séquences éprouvantes touchant parfois à l’horreur.

On a peut-être tendance à l’oublier, près d’une dizaine d’années après son éclatement, et alors que la planète est submergée par la pandémie de COVID-19, mais la Syrie est toujours à feu et à sang, à la suite des manifestations d’abord pacifiques découlant du Printemps arabe. Avec le poignant documentaire Loin de Bachar, le réalisateur Pascal Sanchez permet d’explorer le quotidien d’une famille ayant trouvé refuge au Canada, mais dont le coeur est toujours en Syrie.

Quel meilleur moment, pour donner vie à un roman racontant la prise de pouvoir par les fascistes, aux États-Unis, qu’une période de pandémie où un président aux tendances fascistes envoie maintenant des mercenaires pour kidnapper des manifestants dans les rues de grandes villes américaines?

On ne compte plus les films de guerre se déroulant durant la Deuxième Guerre mondiale. Plus de trois quarts de siècle après la fin de ce conflit, la plus grande hécatombe de l’histoire de l’humanité continue de fasciner. Y compris au point d’amener Tom Hanks à se commettre dans Greyhound, un divertissement correct lancé sur Apple TV+.

Les films de guerre se suivent et se ressemblent. Et lancer un film de guerre le 4 juillet, jour de l’indépendance des États-Unis, laisse présager de la mise en marché d’un navet mettant en vedette des brutes aux muscles gonflés qui prennent un peu trop de plaisir à tirer sur des ennemis bien souvent d’une autre couleur de peau que la leur. Avec The Outpost, pourtant, le réalisateur Rod Lurie fait plus que mouche: il montre la vraie horreur de la guerre, non pas uniquement dans les balles qui siffles et les explosions, mais avec cette incompréhension entre les peuples qui garantit les bains de sang.