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On aurait souhaité sauter à pieds joints dans un jeu de gestion suffisamment différent pour alimenter notre passion pour de bien belles usines automatisées qui fabriquent de rutilants objets; avec The Crust, on voit l’ébauche de quelque chose de bien, mais le jeu force carrément les joueurs à emprunter une seule et même voie, en offrant au passage une difficulté ridiculement élevée. Attendons de voir la suite avant de prendre notre billet pour la Lune.

En l’état, impossible de recommander Transporter; le jeu a besoin de beaucoup de travail pour être le moindrement possible agréable. En attendant, il existe bien d’autres jeux plus aboutis, notamment OpenTTD, basé sur Transport Tycoon, et qui est gratuit (et à code ouvert).

Ultimement, Empires of the Undergrowth est un vent de fraîcheur dans un domaine qui semble s’être calcifié avec les années. Mais il faut aussi se rendre à l’évidence: en proposant une formule si différente, si étrangère à l’expérience habituelle, ne risque-t-on pas de ne prêcher qu’à des convertis?

Bref, Oddsparks: An Automation Adventure, s’il propose quelques aspects originaux et se décline sous une bien jolie forme, est un jeu qui semble incomplet. Normal, sans doute, pour un titre en accès anticipé, mais il n’en reste pas moins qu’on finit par se demander pourquoi on tourne en rond, en fabriquant toujours plus d’objets et en complexifiant nos chaînes d’approvisionnement.

Dans Sixty Four, on erre dans le noir et l’on tâtonne, en plus d’avoir franchement l’impression de perdre son temps. L’abstraction, cela peut être bien intéressant, notamment dans les jeux de gestion, mais il y a des limites à tout. Il est donc recommandé d’avoir un peu plus les pieds sur terre…

Complexe, mais sans verser dans l’excès, audacieux, original… Manor Lords a encore besoin d’améliorations, mais le titre se démarque déjà, et nul doute qu’au cours des prochaines semaines et des prochains mois, les gens de Slavic Magic prouveront à moult reprises leurs talents de développeurs.

Qu’on se le tienne pour dit, Workers & Resources: Soviet Republic peut parfois être aussi rébarbatif que les images qu’il évoque. Mais à travers cette complexité, cette difficulté, on trouve une machine extrêmement bien huilée qui démontre que les jeux de gestion ont encore de très beaux jours devant eux. Le Politburo serait fier.

Quand tous les aspects du jeu seront en place, quand les mécaniques auront été peaufinées, quand l’histoire sera complète… Bref, quand le jeu sera digne du nom de jeu vidéo, Pirate Patrol sera certainement un titre intéressant. Mais dans l’état, ce n’est malheureusement qu’une preuve de concept glorifiée.