Nouveau pavé dans la mare dans la lutte contre les changements climatiques: si l’utilisation de combustibles fossiles pour produire de l’énergie et permettre à nos véhicules de circuler est considérée comme la principale source de gaz à effet de serre, et donc des changements climatiques, une nouvelle étude rappelle que le système agricole doit lui aussi être transformé de fond en comble pour espérer limiter les dégâts environnementaux à venir.
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Une nouvelle technologie de prise de mesures développée à l’Université de Berne, en Allemagne, permet d’obtenir un aperçu inédit sur les conditions climatiques de notre lointain passé. Les concentrations en CO2 qui prévalaient dans l’atmosphère ont pu être reconstituées plus efficacement que jamais auparavant, grâce à mesures effectuées à l’aide de carottes de glace provenant de l’Antarctique. Le résultat de ces travaux publiés dans Science? La vitesse à laquelle nous rejetons ce puissant gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’a pas d’équivalent dans l’Histoire. Enfin, pas depuis les 450 000 dernières années.
La concentration de méthane dans l’atmosphère serait en augmentation. Bien qu’il soit encore difficile de séparer la part humaine de la part « naturelle » de ce gaz dans l’atmosphère, les observateurs constatent que le méthane avait atteint, en 2019, un niveau record de 1875 parties par milliard, plus de deux fois et demi ses niveaux d’avant l’ère industrielle.
En Californie, les transformations climatiques ont fait en sorte que l’automne a davantage des allures d’été, avec une météo plus chaude et plus sèche, qui vient accroître les risques de saisons des feux de forêt qui sont plus longues et dangereuses, selon une nouvelle étude effectuée à l’Université Stanford.
Un dégel abrupt qui ne toucherait que 5% de l’Arctique se traduirait par au moins deux fois plus d’émissions de méthane que prévu, tout dépendant des portions du territoire où se produirait ce dégel. Gare aux sols qui sont gonflés par de la glace dure.
Lors du Sommet d’action sur le climat en septembre à New York, les dirigeants de plusieurs pays se sont engagés à être carboneutres d’ici 2050. Dans le cadre de la COP25, en décembre, la présidente de la Commission européenne a présenté un « pacte vert », censé conduire les pays d’Europe vers la carboneutralité en 2050. Plusieurs interprètent ces annonces comme signifiant que ces pays n’émettront plus de gaz à effet de serre en 2050. Le Détecteur de rumeurs explique pourquoi ce n’est pas le cas.
Si la planète entière se réchauffe, il n’est pas étonnant que les océans se réchauffent aussi. Pourtant, derrière la nouvelle information publiée cette semaine, il y a une autre information, fondamentale pour comprendre l’avenir qui est en train de se dessiner.
Le géant de l’informatique de Redmont veut se mettre au vert: Microsoft a annoncé jeudi son intention d’amener son bilan carbone à « zéro » d’ici 10 ans. Mieux encore, affirme l’entreprise, en utilisant des méthodes de captation des émissions polluantes et en améliorant son efficacité énergétique, Microsoft sera en mesure, d’ici 2050, « d’annuler son bilan carbone entier, depuis sa fondation en 1975 ».
L’arrivée au Portugal de l’égérie du climat Greta Thunberg, après deux semaines de voyage sur l’Atlantique, est venu donner le ton, mardi, dans le cadre de la grande conférence internationale sur le climat, la COP25, tenue à Madrid, à quelques centaines de kilomètres de là.
Le rapport qui, la semaine dernière, a confirmé que la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère continue de croître et ne montre aucun signe d’approcher un sommet, contenait une seule bonne nouvelle: le charbon est à la baisse.