Si plusieurs ont été surpris de voir surgir cette année, sur les réseaux sociaux, une association d’idées entre chemtrails et feux de forêt, cette association d’idées remonte en fait à près d’une décennie. Une confusion s’est installée entre la théorie de la géoingénierie et la réalité de la géoingénierie. Une autre confusion semble s’installer entre les mots géoingénierie et chemtrails.
Browsing: gaz à effet de serre
Il ne faut pas non plus sous-estimer le fait, écrivent en terminant les chercheurs, que des lois ou règlements n’apparaissent jamais dans le vide: l’opinion publique peut ne pas les accepter pour des raisons purement partisanes.
Les compagnies concernées risquent évidemment de contester la loi devant les tribunaux. Déjà en mars, l’American Petroleum Institute, le plus gros lobby du pétrole aux États-Unis, avait fait connaître, dans une lettre envoyée aux élus, son opposition à une loi qui, selon eux, « tient des compagnies responsables pour des actions tenues par la société dans son ensemble ».
En soi, « déterminer » à quel moment on aura dépassé le cap du 1,5 degré dépend aussi de la définition qu’on donne à un « dépassement ».
Offrir un revenu minimum garanti à l’ensemble de la population mondiale viendrait gonfler le PIB mondial de l’ordre de 163 000 milliards de dollars, soit environ 130% du PIB mondial actuel.
En mai 2023, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estimait qu’il faudrait capturer au moins 70 millions de tonnes par an en 2030 et 600 millions de tonnes par an en 2050, pour respecter les cibles de réduction des gaz à effet de serre.
De toutes les nations du G20, l’étude révèle que c’est le Brésil qui devrait avoir la meilleure empreinte environnementale d’ici 2050. Cela s’explique, dit-on, par une utilisation moins intensives des ressources, comparativement aux autres pays.
La publication de ces documents s’inscrit dans un contexte où plusieurs poursuites en justice intentées contre des compagnies pétrolières dans différents États des États-Unis accusent ces compagnies d’avoir trompé le public sur leurs actions climatiques ou sur ce qu’elles savaient des impacts futurs des GES.
Selon les estimations, ce ne sont pas moins de 500 000 tonnes de GES qui ne seront pas émises par les systèmes de chauffage des futurs bâtiments, d’ici 2035.
Même si certains récifs se sont rétablis après les événements précédents, depuis 1950, la Terre a perdu la moitié de ses récifs de corail, rappelle le Smithsonian Magazine.