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Judicieusement associé à Toy Story, en toute ironie cela dit, Child’s Play, cette relecture des mésaventures de Chucky, la célèbre poupée meurtrière, était la fausse bonne idée qui finalement fonctionne assez bien, promettant beaucoup de plaisir pour une toute nouvelle génération.

Au Mexique, un couple d’éleveurs de taureaux est bouleversé lorsque la femme s’éprend d’un dresseur américain. Avec le long-métrage Nuestro Tiempo (2018), le cinéaste mexicain Carlos Reygadas présente moins un choc entre deux cultures qu’il n’en détaille l’effet de l’impact.

Avec un film inutile, mais de qualité, Disney persiste et signe dans sa mentalité de suites à laquelle Pixar a tenté pendant longtemps de résister. Un effort loin d’être nécessaire, surtout après une boucle admirablement bouclée, mais qui vaut son lot de bonnes idées pour un divertissement des plus louables en famille.

Ça y est, le réputé cinéaste du peuple Luc Besson a officiellement touché le fond. Pas seulement au niveau personnel, petite référence à ses déboires juridiques, mais au niveau artistique, si on peut vraiment lui accorder ce prestige, avec ce Anna, production minable et risible qui assomme par son incapacité à se tenir debout, n’en déplaise à son héroïne indestructible qui croit encourager le féminisme, mais ne fait qu’étendre les problèmes misogynes de son créateur. En gros, un navet pur et dur qui a bien failli ne jamais se rendre sur nos écrans.

Bien qu’il soit issu de la comédie, Jordan Peele est en train de se tailler une place de choix dans le monde de l’horreur depuis quelques années, et après le très remarqué Get Out, le réalisateur récidive avec Us, un film d’épouvante particulièrement réussi.

Après les comédies pour Blancs et les comédies pour Noirs, il semblerait que les Asiatiques soit le nouveau groupe à avoir droit à son florilège de productions à saveur humoristique. Always Be My Maybe, sorti sur Netflix le 31 mai, fait sourire, mais quiconque en regarde la bande-annonce n’aura probablement pas besoin d’écouter le film.

Bien connu des cinéphiles, le cinéaste Jim Jarmusch a rarement fait le saut vers un cinéma plus grand public, avec sa vision singulière sur la banalité de la vie et l’inévitabilité de la mort. De le voir tenter de se lancer dans quelque chose de plus accessible permet de comprendre son hésitation, avec ce décevant The Dead Don’t Die, qui le lance dans plus de directions qu’il n’est capable d’en gérer.