Hugo Prévost et Chloé Baril discutent de ce film épique de trois heures mettant en vedette Pierre Niney et Anaïs Demoustier.
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Hugo Prévost et Kevin Laforest s’aventurent du côté du plus récent film d’André Forcier, un portrait original d’un Faubourg à m’lasse aujourd’hui disparu.
War Game est intéressant, en plus de nous rappeler que nos voisins du Sud, avec leurs profondes divisions politiques, ne sont pas à l’abri de nouveaux débordements. Mais ceux qui s’y plongeront pour y trouver une simulation stressante et enlevante du début à la fin seront malheureusement déçus.
Sans délaisser l’action survoltée et la violence ayant fait la réputation de la franchise, ce nouveau chapitre élargit de façon très satisfaisante le monde postapocalyptique et sa mythologie, ce qui en fait un film à voir absolument pour tous les amateurs de Mad Max.
S’il y a quelque chose de nouveau à proposer avec la série Alien – et par pitié, pas les pénibles antépisodes que sont Prometheus et Covenant –, personne n’a su mettre le doigt dessus en près de 40 ans. Et ce n’est certainement pas Alien: Romulus, avec son succès technique, certes, mais son absence complète d’originalité, qui représentera l’exception à cette règle…
Hugo Prévost et Kevin Laforest découvrent le premier long-métrage d’Annick Blanc, qui en signe aussi le scénario. Une oeuvre qui mêle drame, amitié, masculinité toxique, violence et onirisme.
Le Comte de Monte Cristo possède les bases d’une savante comédie, mais on a choisi le sérieux, ici. Reste alors à chaque spectateur de décider s’il adhère ou non à l’ensemble, devant cet étalage compétent de talent, mais dont les chemins empruntés peinent souvent à convaincre véritablement, au-delà de ce mirage de bonne fortune.
Caligula possède bien des qualités cinématographiques. Et il est même possible d’avancer l’argument selon lequel il est tout à fait approprié de vouloir créer une oeuvre construisant une ambiance, une atmosphère, plutôt que d’offrir un point de vue beaucoup plus terre à terre, par exemple avec des considérations sociales ou politiques. Cela étant dit, le film n’évolue jamais au-delà de cette prémisse. Ironiquement, d’ailleurs, il s’agit d’une oeuvre à la fois trop longue et trop courte. En l’état, Caligula est certainement du cinéma, mais certainement pas un bon film.
Film surprenant, film intrigant, film très réel, Only the River Flows est autant un exercice de style qu’un regard sur une Chine dont la transformation se poursuit encore, en 2024. Une transformation qui semble conserver le pire du régime politique, tout en y ajoutant un ordinaire, un manque d’âme imputable aux pires aspects de la modernité et du capitalisme. À voir.
Là où Cuckoo aurait dû virer vers le plus jouissif, c’est plutôt là qu’il s’écrase, ayant perdu ses spectateurs depuis longtemps, tout en allongeant l’ensemble pour essayer coûte que coûte de justifier à la fois son concept, mais aussi sa raison d’être. Tout cela en vain.