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Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.

Issu de Saturday Night Live, le cinéaste Adam McKay a, au cinéma, toujours été associé avec son partenaire de longue date Will Ferrell. Il est donc surprenant de le voir s’en dissocier dans son long-métrage le plus ambitieux à ce jour qui s’intéresse à un sujet qui est loin d’être simple: la crise financière d’il y a moins d’une décennie.

Les comédies romantiques se font par centaines chaque année et Sleeping With Other Peopleréussit l’exploit de se frayer un chemin plus mémorable de par la justesse de son écriture et l’excellence de sa distribution. Comme son passage en salles a été plutôt discret, voilà l’occasion rêvée de le rattraper puisque le film s’amène en DVD!

Difficile de faire suite à un film comme La Grande Bellezza, puisqu’à l’image de son titre on y trouvait une proposition d’une beauté inoubliable. S’il semble se baser sur les mêmes élans visuels tout en respectant son propre style maniéré, Paolo Sorrentino nous revient avec Youth, un opus créatif qui séduit, mais qui n’impressionne pas.

Fortement pressenti pour les Oscars et les grands honneurs de fin d’année, Brooklyn est un film académique qui a tout pour plaire. Oui, c’est certainement un beau film. Oui, c’est également un bon film. Un grand film? Loin de là toutefois.

Si l’événement cinématographique n’a pas besoin de présentations, ne faisons pas durer le suspense plus longtemps et annonçons immédiatement que J.J. Abrams a encore réussi avec grand brio l’impossible en redonnant vie à un intouchable de façon à satisfaire pratiquement tout le monde, des initiés aux non-initiés, des fans aux nouveaux venus, allant peut-être même à atteindre ceux qui n’en ont absolument rien à faire de toute la folie entourant Star Wars. Pendant presque la totalité de ses deux heures et quelques, disons que le septième épisode de la saga est un feu roulant de feux d’artifice pour l’enfant enfoui en chacun de nous.