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Avec le film Homo sapiens (2016) projeté le 19 novembre aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le cinéaste autrichien Nikolaus Geyrhalter nous laisse méditer sur une succession d’images d’objets façonnés, de structures bâties et de scènes cristallisées dans la temporalité humaine en proie aux éléments de la nature.

Les coming-of-age se font par milliers et si certains sont d’une justesse incroyable, on doit néanmoins s’en taper tout plein d’autres qui n’ont rien de neuf à nous dire. Le tout de même sympathique The Edge of Seventeen se tient entre les deux extrêmes, avec juste assez de piquant pour ne pas jeter l’éponge trop rapidement.

Après s’être fait les dents (et un nom) avec Sarah préfère la course et la télésérie Féminin/Féminin, voilà que la réalisatrice Chloé Robichaud propose un deuxième long-métrage, simplement intitulé Pays.

L’artiste et cinéaste basée à Chicago, Deborah Stratman a présenté le programme double From Hetty to Nancy (1997) et O’er the Land (2009) aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) le 12 novembre. Plus proche de la vidéo d’art que du documentaire comme on l’entend, les deux moyens-métrages nous amènent à nous interroger sur la dimension bien réelle de la subjectivité.

Avant de revenir à la maison après une mission en Afghanistan, une cohorte de militaires français passent trois jours à Chypre dans le cadre d’une activité de décompression obligatoire. Dans ce film tourné presque en huis clos et adapté d’un roman de Delphine Coulin, les réalisatrices Delphine et Muriel Coulin s’intéressent aux conséquences du stress post-traumatique causé par la guerre et aux situations vécues par les femmes dans l’armée.

Le success story de Denis Villeneuve est désormais indéniable, maintenant que son nom a du poids et du mérite non seulement à Hollywood, mais également à travers le monde entier. Toutefois, l’engouement pour son incursion dans la science-fiction avec Arrival fait office de lobotomie, un peu comme si on avait décidé d’oublier tout le cinéma d’avant, histoire de pouvoir encenser à tort ce qui est de loin son film américain le moins intéressant à ce jour.

La beauté de Moonlight, qui fait un tabac présentement aux États-Unis, est indéniable. Même si sa portée est un peut-être un brin moins éloquente que sa rumeur l’annonçait, on lui pardonne beaucoup puisque sa sincérité est aussi élégante que son impressionnante maîtrise cinématographique.

Au quatorzième opus de la supra-populaire franchise appelée communément MCU pour les intimes et le Marvel Cinematic Universe pour les autres, il est de mise de demander si cette dernière a encore la capacité de se renouveler alors qu’on questionnait précédemment le sentiment de recette éprouvée qui en ressortait. En essayant de tâter de nouveaux territoires, sans crier eurêka trop vite, on peut tout de même avouer qu’il y a encore du potentiel à y déceler.