Il y a cinq ans déjà, le cinéaste Jean-Pierre Améris brisait son parcours cinématographique pour livrer une comédie romantique d’une grande sensibilité avec Les émotifs anonymes. Dommage que ce bon coup n’a jamais eu de suite et que les retrouvailles avec Benoît Poelvoorde donnent seulement cette piètre excuse pour la romance qu’est Une famille à louer.
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Charmant film sur l’adolescence qui s’adresse pour une rare fois à un public plus mature et adulte, The Edge of Seventeen vaut surtout l’écoute pour sa lumineuse distribution plus que pour la trace qu’il laisse dans le cinéma hollywoodien. Un choix tout recommandé pour les froides soirées d’hiver.
Du rire aux relations sexuelles, il n’y a bien souvent que peu de pas. Parlez-en au cinéaste Fernand Dansereau, qui après s’être attaqué à l’humour chez les aînés, dans Le vieil âge et le rire, poursuit sa série de documentaires sur le troisième âge en proposant L’érotisme et le vieil âge.
Surfant sur la même aura d’audace et de ridicule (volontaire ou non) qui a plus ou moins fait le succès surprise du premier volet, John Wick Chapter 2, second segment d’une trilogie fortement souhaitée et anticipée (en plus d’une série télévisée dérivée vaguement annoncée), n’est ni meilleur ni moins bon que son prédécesseur. Admettre cela, il faut le dire, est tout de même une grande chose pour un film d’action hollywoodien de ce genre.
« Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes »; il pourrait s’agir ici de la phrase centrale du dernier long métrage d’Olivier Asselin, Le Cyclotron.
Le Centre d’histoire de Montréal présente l’exposition Fil de tendresse, fio de ternura du 1er février au 7 mai portant sur la relation entre les grands-parents et leurs petits-enfants dans la communauté portugaise. Alors que la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce a projeté le 31 janvier le film japonais Tel père, tel fils (2013) réalisé par Kore-eda Hirokazu racontant la réaction de deux familles dont l’enfant a été échangé à la naissance.
Robert de Niro est capable de grandes choses et, si ce sont ses rôles de nature plus agressive, voire mafieuse, qui nous viennent souvent le plus rapidement en tête, il a prouvé à de maintes reprises qu’il était épris d’une tendresse indéniable. Dommage alors qu’en exploitant ce filon, on a eu tendance dans les dernières années à toujours enterrer cet aspect de sa personnalité avec un côté libidineux des plus déplorable. The Comedian est le plus récent faux pas que l’acteur de renom semble enchaîner à vive allure.
Asghar Farhadi est l’un des grands cinéastes de notre époque et il fait rayonner son cinéma avec une évocation qui a des répercussions dans les quatre coins du globe. Face au récent scandale dont il est victime, nul doute que son magnifique nouveau long-métrage s’avère plus pertinent à écouter que jamais.
Il y a peut-être une histoire fascinante et un film d’intérêt derrière le Gold qui nous est offert, mais le produit final qui nous est livré est un leurre terrible d’un ennui pour le moins des plus intéressant.
« Bonjour Hugo, notre film vient de sortir; aimeriez-vous en faire la critique? » Ce message, envoyé par Jon Cvack, scénariste et réalisateur du film Road to the Well, va droit au but: le long-métrage produit avec un budget quasi-inexistant vient de sortir, et l’équipe est à la recherche de critiques pour mousser la popularité de son produit.