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Là d’où l’ont vient a des allures de fenêtre sur une réalité impossible à ignorer, un pari sur l’art pour rendre l’insurmontable plus tolérable. C’est aussi la démonstration des possibles quant à l’expansion d’un univers dont il restait encore bien des choses à explorer.

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Simón de la montaña demeure un film respectable, incomplet certes, moyens obligent, mais qui a certainement assez d’avenues intéressantes pour justifier qu’on ait décidé d’oser développer le tout sur 95 minutes, plutôt que dans un autre court-métrage.

Smile 2 est une proposition aussi satisfaisante que surprenante, car c’est une suite qui justifie rapidement sa raison d’être en faisant preuve d’une audace qui va au-delà de l’opportunisme, ou de seulement refaire la même chose, mais en plus gros (et en plus gore), le budget ayant pratiquement doublé.

À ses heures très touchant, à d’autres moments particulièrement hilarant, voilà un film qui plaira au plus grand nombre. Certes, sa tendresse et sa douceur seront peut-être plus difficiles à apprivoiser pour les sceptiques, mais disons que la beauté triomphante de l’ensemble pourrait bien convaincre les plus récalcitrants.

Scénario, réalisation, maquillages, interprétation, A Nightmare on Elm Street n’a pas pris une ride, et se laisse regarder avec autant de plaisir aujourd’hui qu’au moment de sa sortie, il y a quarante ans. Tous les amateurs d’horreur seront heureux de pouvoir enfin revoir le classique dans une résolution inégalée jusqu’à présent grâce à cette version 4K.

Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent deux longs et deux courts-métrages: EAT THE NIGHT (Caroline Poggi et Jonathan Vinel), RUMOURS (Guy Maddin, Evan et Galen Johnson), MERCENAIRE (Pier-Philippe Chevigny) et JOURS AVANT LA MORT DE NICKY (Denis Côté).

En attendant une éventuelle conclusion, Fanatical – The Catfishing of Tegan and Sara est un regard franchement intéressant sur la face cachée de la célébrité, y compris dans un contexte où deux soeurs lesbiennes ont longtemps représenté, pour des adolescentes et de jeunes femmes queer, une première communauté à laquelle s’identifier, afin d’affirmer leur propre identité. À voir.

Hugo Prévost et Kevin Laforest se demandent si cette oeuvre d’Ali Abbasi mettant en vedette Sebastian Stan, Jeremy Strong et Maria Bakalova est suffisamment « réaliste » ou vindicative à propos de celui qui a encore des chances de redevenir président des États-Unis, en novembre prochain.

Ultimement, A Sacrifice tente de bâtir sur des fondations scénaristiques qui non seulement chambranlantes, mais parfois carrément absentes. De quoi se demander si Mme Scott n’a pas voulu s’inspirer des belles années du cinéma paternel, alors que l’occasion était pourtant belle d’offrir quelque chose d’intéressant et de différent.