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Sucré seize demeure donc une hypnotisante proposition loin des conventions (comme notre cinéma ose difficilement se le permettre, malheureusement), casse-gueule en totalité, mais nécessaire de par sa bienveillance et son intérêt marqué pour la beauté de la jeunesse.

Norbourg apparaît donc comme une transposition cinématographique efficace, un peu comme l’était Mafia Inc., sans atteindre le brio de L’affaire Dumont, tout en aspirant au lyrisme de Polytechnique.

Comme toujours chez Daniel Roby, l’ambition ne manque décidément pas. L’intérêt, lui? C’est toutefois une autre histoire. Dommage, puisque Target Number One représente un retour à l’écriture pour ce cinéaste qui s’est fait ami des genres et des époques dans les dernières années, américanisant le cinéma francophone pour finalement livrer ici son premier film presque entièrement dans la langue de Shakespeare. Une histoire très canadienne, cela étant dit.

L’univers d’André Forcier s’assure d’être singulier à souhait au sein de notre filmographie. Face à un 21e qui le rend certainement plus foisonnant que jamais, force est d’admettre que son délirant Les fleurs oubliées sans pour autant apporter son opus le plus convaincant, est certainement l’une de ses propositions les plus accomplies depuis un bon moment.

Daniel Grou, qui se retrouve encore malgré lui avec la nécessité de devoir préciser qu’il est bel et bien toujours « Podz », n’est jamais à court d’ambitions, et son retour au grand écran avec Mafia Inc. le prouve encore grandement. Pas par l’entremise de la technique, cette fois, mais plutôt dans sa manière d’aborder un genre et un sujet et tenter de le faire sien. Ici, le film de mafia, pour illustrer qu’il n’y a pas qu’en Italie qu’on y trouve cette déclinaison du crime organisé.

Le milieu québécois du cinéma a encaissé un léger recul des entrées en salles, a révélé mercredi l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) dans une note d’information publiée en ligne.

Une colonie est excellent. Il n’est ni extraordinaire, transcendant ou révolutionnaire. Il n’en demeure pas moins remarquable et, surtout, porté par la performance immense de la non pas moins fascinante Émilie Bierre.

Il y a chez Samuel Thivierge un désir criant de faire du cinéma comme ses idoles. Si le résultat est plus souvent risible qu’autre chose, il faut saluer la détermination d’avoir pondu quelque chose qui bénéficie d’une signature distincte. Identités, son deuxième long-métrage dont il assure la production, la réalisation, la scénarisation et le premier rôle, témoigne des meilleurs comme des pires penchants du créateur.

Le film La chute de Sparte, réalisé par Tristan Dubois et adapté du roman de Biz, commence sur les chapeaux de roues: avec le personnage principal, Steeve Simard, qui livre une charge à fond de train contre son propre prénom. Un petit trait d’humour à l’image de cette oeuvre rafraîchissante.