La plupart des insectes qui contribuent à polliniser les plantes appartiennent aux espèces volantes que les chercheurs jugent menacées, et leur extinction serait catastrophique pour l’approvisionnement alimentaire mondial.
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Il sera certes possible de trouver de nouvelles variétés capables de soutenir des températures plus élevées. Mais pour les trouver, il faudra du temps.
Les espèces des climats chauds sont engagées dans une course contre la montre: entre l’adaptation et la mort face aux changements climatiques, il suffit parfois de quelques fractions de degré Celsius. Dans les forêts tropicales, par exemple, la course vers les hauteurs des montagnes, et donc des températures plus basses, est 10 fois plus rapide que pour des espèces en climat tempéré, révèle une nouvelle étude réalisée par des chercheurs des Universités de la Colombie-Britannique, de la Californie à Santa Cruz et de Miami, qui est publiée dans Ecology Letters.
Les populations de requins ne sont pas seulement en déclin, elles approchent de la catastrophe.
Les rumeurs d’un déclin de la population d’insectes courent depuis une vingtaine d’années. Dans la recherche la plus fouillée à avoir été menée sur le terrain, des chercheurs allemands viennent d’évaluer que, sur la base d’un suivi de 150 sites différents dans leur pays, la perte de biomasse moyenne serait d’environ 50% sur 10 ans. Le nombre d’espèces aurait décliné du tiers.
La moitié de la surface de la Terre qui n’est pas couverte par les glaces demeure relativement sauvage, mais plusieurs de ces zones à « faible impact humain » sont morcelées en petites régions, ce qui menace leur avenir.
Les espèces disposent de bien peu de bonnes options lorsqu’il est question de survie face aux changements climatiques; elles peuvent s’adapter génétiquement aux nouvelles conditions, modifier leur territoire, ou les deux à la fois. Mais une nouvelle étude publié dans le magazine spécialisé PNAS indique que les conflits survenant entre espèces qui s’adaptent et changent de territoire pourrait mener les experts à sous-estimer les extinctions, en plus de souligner l’importance de la connectivité entre les territoires.
Des anguilles. Beaucoup d’anguilles. De l’ADN d’au moins 3000 espèces, y compris des espèces qui n’y vivent même pas, comme des humains, des chiens et des cerfs. Mais les chercheurs néo-zélandais qui cataloguent les espèces vivant dans ou autour du Loch Ness, à partir d’échantillons d’ADN récoltés dans l’eau, n’ont pas trouvé de gènes d’un monstre préhistorique.
Le constat semblait sans appel la semaine dernière: « la Terre a perdu 60% de ses animaux sauvages en 44 ans », a-t-on pu lire dans de nombreux médias. Pourtant, quand on lit le rapport qui a inspiré cette manchette, des nuances s’imposent, découvre sans surprise le Détecteur de rumeurs.
Le trafic d’ivoire d’éléphant ne semble pas ralentir, au contraire. Et pour le contrer, il faut mieux connaître les routes des contrebandiers: car si c’est toujours utile de faire des saisies d’ivoires ici et là en Asie, ce serait encore mieux de savoir où l’éléphant a été tué. À cette fin, les autorités placent à présent leurs espoirs dans une « police scientifique », dont les techniques n’ont rien à envier aux vedettes des téléséries policières CSI.