À l’aube de la nouvelle année, la situation des énergies vertes demeure fragile. Surtout avec le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.
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La demande en énergie de ces sites devrait dépasser la capacité mondiale de production d’énergie, toutes sources confondues, dès 2033, soit dans moins d’une décennie.
Investissements ou pas, une chose semble claire alors que se déroule la COP29 : à court terme, ce n’est plus vers les États-Unis que le reste du monde regarde pour un leadership politique contre les changements climatiques.
Si ça se confirme, ce serait le point tournant qu’attendaient depuis longtemps les économistes et les environnementalistes, puisque la croissance des émissions de GES chinoises est ce qui a largement contribué à la croissance des émissions mondiales au cours de chacune des huit dernières années.
Un des deux bémols est que 85% de ces investissements dans les énergies propres proviennent d’une poignée de pays: la Chine en tête, suivie des États-Unis puis de l’Union européenne.
Ce n’est pas la première étude qui tente cette estimation, mais c’est la première à avoir plongé dans une aussi grande base de données.
Là où des professionnels des relations publiques étaient jadis incontournables pour faire passer le message de l’industrie, aujourd’hui des polémistes sur les réseaux sociaux peuvent être très efficaces.
Avec des coûts de production d’énergie en très forte baisse depuis le début du siècle, les sources d’électricité renouvelable sont une option qui est déjà plus intéressante que le gaz naturel, le charbon et le pétrole, à une époque où l’impact des changements climatiques notamment provoqués par l’utilisation de ces combustibles fossiles entraîne une multiplication des catastrophes particulièrement dévastatrices et coûteuses.
« Bien que les mécanismes sous-tendant nos résultats demeurent obscurs, l’une des explication plausibles est que les énergies renouvelables accélèrent la relance parce qu’elles sont produites localement et ne sont pas sujettes à la forte volatilité de la disponibilité et des prix liés aux combustibles fossiles. »
S’il y a une mauvaise nouvelle pour la crise climatique, c’est que tous ces investissements dans les technologies à faible valeur en carbone restent encore en-dessous de ce qui est nécessaire pour atteindre la cible de carboneutralité en 2050.