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Le réseau social Twitter poursuit ses démarches visant à rétablir sa crédibilité et à lutter contre la désinformation. Une journée après avoir forcé l’équipe de campagne du président américain Donald Trump à retirer un message qualifié de malhonnête à propos de la COVID-19, voilà que l’entreprise américaine annonce que les comptes des médias d’État seront maintenant clairement identifiés comme tel sur le service en ligne.

Il fallait s’y attendre: après tout, le président des États-Unis, celui-là même qui doit normalement représenter l’autorité politique suprême du pays, n’a-t-il pas affirmé à maintes reprises, au début de la pandémie, que la COVID-19 « est comme une grippe », et « qu’elle disparaîtra bientôt, par miracle »? Selon un récent sondage du Pew Research Center, la confiance des Américains envers les scientifiques et les autorités médicales a augmenté depuis le début de la crise sanitaire, mais cet appui est divisé en fonction des allégeances politiques.

Ces dernières semaines, le gouvernement américain n’a pas seulement accusé la Chine d’être responsable de la pandémie. Il a plus discrètement mis la hache dans un programme de recherche sur les chauves-souris et le coronavirus qui était en cours depuis plus de 10 ans.

Voilà longtemps que le public américain voit le président Donald Trump selon un angle négatif, que ce soit en raison de son tempérament, ses actions, ou encore ses messages publiés sur Twitter. Un nouveau sondage effectué aux États-Unis démontre toutefois la dichotomie entre le jugement de ses actes comme chef d’État, vus de façon positive à seulement 15% des répondants, et son taux d’approbation en vue de la prochaine élection présidentielle, où il est tout sauf déjà battu.

C’est une course à deux entre deux septuagénaires: après une défaite cinglante lors des premières étapes des primaires démocrates et un rebond convaincant en Caroline du Sud, où il a largement dominé ses adversaires, l’ex-président américain Joe Biden est ressorti vainqueur du « super mardi », en prenant la tête dans la course aux délégués en vue de l’investiture pour affronter Donald Trump. Son adversaire, Bernie Sanders, est toutefois loin d’être battu. Quant aux autres concurrents, ils n’ont plus aucune chance de l’emporter.

Voilà plusieurs années que l’on dit que la démocratie est malade. Une assertion qui semble se vérifier avec la dérive vers l’autoritarisme de plusieurs dirigeants et nations, ainsi qu’avec l’affaiblissement des institutions, régulièrement secouées par des crises. Une grande enquête effectuée dans 34 pays par le Pew Research Center révèle toutefois que si la démocratie a effectivement pris du plomb dans l’aile, l’idée est toujours solidement ancrée dans les moeurs.

Les jeux sont-ils faits pour Joe Biden? L’ex-vice-président a de nouveau mordu la poussière, mardi soir, dans le cadre des primaires du New Hampshire, après de premiers résultats décevants lors des caucus de l’Iowa. L’un de ses principaux adversaires, Bernie Sanders, a lui terminé en tête dans le « Granite State ». « C’est le début de la fin pour Donald Trump », a clamé le sénateur socialiste du Vermont.

À 11 mois de l’élection présidentielle américaine, les électeurs des deux principaux partis seront progressivement appelés à resserrer les rangs derrière leur candidat préféré. Et pour ce faire, ils s’appuieront sur des informations transmises par des médias. Selon un nouveau coup de sonde, cependant, la réputation des médias en question variera largement… en fonction de la couleur de la formation politique.

Le concept de démocratie a pris bien du plomb dans l’aile, en 2019, alors que des manifestations ont ébranlé bon nombre de pays, et que les dirigeants autoritaires ont continué de gagner en pouvoir et en influence, révèle un récent rapport de la publication The Economist.