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Bergers est donc un film satisfaisant qui s’écoute entre rêverie et idéologie, mais qui blesse un peu plus quand vient le temps d’appliquer ses théories, nous ramenant trop souvent abruptement sur terre, plutôt que de nous laisser la tête dans les nuages.

The Piano Lesson est sans l’ombre d’un doute une énième tentative de Netflix de produire une oeuvre qu’on qualifie habituellement d’Oscar bait, mélangeant des éléments clés qu’on pense attribuer à une formule gagnante, un sujet d’actualité en extra. De quoi faire regretter encore plus que ce film qui avait tout pour séduire, mais qui nous donne plutôt envie de l’oublier avant même qu’il ne soit terminé.

Même s’il est un peu moins intéressant que certaines de ses productions récentes, notamment Knock at the Cabin ou Old, M. Night Shyamalan livre quand même un thriller honnête qui réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la fin avec Trap.

De Merci pour tout à 23 décembre (dans les exemples plus récents), Le Cyclone de Noël continue de démontrer qu’on n’a toujours pas percé le mystère de ce genre cinématographique très précis qui rapporte pourtant habituellement gros de l’autre côté de la frontière. Comme quoi on ne risque pas, nous non plus, de changer nos habitudes face à cet univers et on préférera attendre que le tout arrive dans le confort de notre salon pour s’y attarder.

L’amour ouf est une oeuvre forte, un coup absolu au coeur. Le genre de création qui consume tout, de ses personnages à ses spectateurs. Un film immense qui nous rive à notre siège pendant sa totalité et qui ne nous quitte plus une fois le générique terminé. Il a beau nous donner l’illusion de choisir notre fin, ce n’est qu’un mirage, il n’y a aucun doute que c’est le film qui a le contrôle au bout du compte, ne nous laissant plus le choix de le suivre et de l’admirer, de bout en bout.

Il ne se fait plus de bandes dessinées comme Sophie de nos jours, et c’est bien dommage. Si vous aimez les albums déjantés, autant au niveau du scénario que des illustrations, vous apprécierez cette œuvre atypique, et jouissive, de Carlos Sampayo et José Muñoz.

Heretic est donc une proposition singulière. Un projet qui donne plus dans le suspense que dans l’horreur (pourtant le genre de prédilection du duo derrière le film), comme si on avait enfin décidé de vouloir travailler sur quelque chose de plus concis qu’une simple idée plus ou moins bien développée. L’effort porte fruit, puisque le long-métrage divertit tout en restant longtemps dans notre esprit, alors qu’on se retrouve à se questionner sur notre propre foi… Vous serez prévenus.

Nous voilà donc avec la formule Only Murders in the Building: de vieilles légendes de l’humour, une ex-princesse Disney qui surprend par son aise et par la qualité de son jeu, une série de participations spéciales de la part de nombreuses vedettes, et suffisamment d’intrigues pour nous garder accrochés jusqu’à la fin de chaque 10e épisode… La quatrième saison est juste assez audacieuse et différente des autres pour éviter que l’on ne s’ennuie. On a plutôt constamment envie de retrouver nos « amis » dans leurs aventures. Que dire de plus, dans ce cas?