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Rite de passage obligé à la fois pour l’ancien sportif qui transforme peu à peu sa carrière et l’acteur et humoriste habitué aux rôles secondaires, Stuber ramène de l’avant le concept usé du « buddy cop movie » s’intéressant au typique duo improbable à des fins comiques pour tirer le meilleur de sa distribution, variantes sur la prémisse selon l’époque en extra.

À part poser un regard typiquement afro-américain sur le principe, souvent exploité, du changement de corps, le Little de Tina Gordon ne réussit pas vraiment à se démarquer des Freaky Friday, Big, Switch, et autres comédies sur le même thème.

Après les comédies pour Blancs et les comédies pour Noirs, il semblerait que les Asiatiques soit le nouveau groupe à avoir droit à son florilège de productions à saveur humoristique. Always Be My Maybe, sorti sur Netflix le 31 mai, fait sourire, mais quiconque en regarde la bande-annonce n’aura probablement pas besoin d’écouter le film.

Bien connu des cinéphiles, le cinéaste Jim Jarmusch a rarement fait le saut vers un cinéma plus grand public, avec sa vision singulière sur la banalité de la vie et l’inévitabilité de la mort. De le voir tenter de se lancer dans quelque chose de plus accessible permet de comprendre son hésitation, avec ce décevant The Dead Don’t Die, qui le lance dans plus de directions qu’il n’est capable d’en gérer.

Sans le moindre désir d’aller au-delà de la proposition originale, cette suite foncièrement inutile au néanmoins mignon et valable The Secret Life of Pets est le summum de la production opportuniste qui, tout en faisant tout pour s’emparer sans vergogne du pognon du public cible, ne manque pas de noyer son long-métrage dans des idéologies douteuses et problématiques.

À l’instar des films pour enfants, les films pour adolescents sont de plus en plus faits pour séduire un public plus mature et ce savoureux Booksmart est non seulement incroyablement de son époque, mais une remarquable recommandation, autant pour son public cible que ceux qui ne se sentent pas nécessairement concernés. Bref, une succulente réussite à découvrir de toute urgence.

Véritable désastre dont on ne peut tout simplement rien sauver, Drunk Parents, renommé Parents Indignes au Québec en version française, suscite le désarroi et la compassion autant pour ceux à l’écran que ceux devant, tous prisonniers d’un épatant naufrage. Le résultat est désormais disponible en DVD.

Au septième art, il est souvent bien tentant d’arpenter les sentiers battus, plutôt que de se risquer dans la forêt vierge des productions originales. Dommage toutefois que cette redite hollywoodienne ne fasse que saccager une œuvre qui était pourtant extrêmement sympathique. The Hustle sera, on l’espère, vite oublié, histoire de ne pas trop nuire au passé.

La carrière du réalisateur Jonathan Levine peut sembler anodine, mais l’audace apparaît pourtant partout dans sa filmographie. Il n’est pas surprenant, donc, de voir son délirant Long Shot surpasser toutes les attentes, pour s’avérer être l’un des films les plus amusants et réussis de l’année.