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Abigail demeure donc compétent. Divertissant, aussi. Sauf qu’il ne faut pas trop en demander, il faut baisser les attentes (si celles-ci existent) et il faut considérer qu’au moment où chaque revirement a lieu, on risque rapidement de les oublier. Un no-brainer comme on dit, finalement, ce qui, quand on veut se changer les idées, n’est quand même pas trop de refus.

À force de vouloir garder un rythme effréné, on en vient à se demander si l’on n’assiste pas à une version théâtrale d’une sitcom des années 1990, un genre de Watatatow sur les stéroïdes où tous les sujets un peu troublants sont concentrés en un seul épisode. Et cela est bien dommage pour S’enjailler, qui a autrement le mérite de sortir des sentiers battus.

Oeuvre drôle, certes, mais aussi – et surtout – oeuvre qui fait réfléchir, avec ses nombreux niveaux d’interprétation et ces personnages se situant très, très loin de l’unidimensionnalité, American Fiction ose mettre le doigt sur le proverbial bobo, à une époque où les questions raciales sont trop souvent excessivement politisées et risquées.

Spectatrice privilégiée de cette relation authentique qui se développe tendrement sur une année ponctuée de 365 « journées internationales » à souligner impérativement (manie de Jean-Yves oblige), j’ajouterais que ça faisait des années (oui, des années!) que je ne m’étais pas si bien sentie après un spectacle.

C’était un pari risqué, de la part des studios, de miser sur l’histoire d’un chien ayant décidé de se venger de son maître indigne en lui mordant le pénis, mais cette audace s’avère payante puisque, loin des comédies souvent trop sages des dernières années, Strays réussit à nous faire rire de bon cœur du début à la fin.

Bottoms s’approprie les codes et la formule des films d’adolescents à l’école secondaire pour les triturer et les transformer en quelque chose de parfois violemment différent.

Dans El Conde, le réalisateur Pablo Larrain dépeint un monde où cet ex-tyran, maintenant “retraité”, souhaite finalement mourir.