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Que se passe-t-il à minuit ? On ne le sait pas. Est-ce que le temps s’arrête ou est-ce la vie qui reprend son cours après ce moment suspendu? La compagnie XY et ses vingt-deux acrobates ne s’encombrent pas de narration superflue. Pas de scénographie non plus. Il n’est pas encore minuit est une réflexion performative, pour ne pas dire une déclaration acrobatique, sur notre devoir de coordonner nos forces vives avec tout ce qu’elles portent de complémentarité.

Dans la famille Carabinier-Lépine, donnez-moi le frère, la sœur, la compagne, le beau-frère et même les parents et les neveux, deux petites têtes blondes faisant leur apparition au salut, tout comme leurs grands-parents. Parce que, oui, le Cirque Alfonse, c’est une histoire de famille! Agrémentez le tout de quelques amis, et vous avez là une belle gang de joyeux lurons, qui sauront vous faire passer une bonne soirée.

Véritable célébration foncièrement urbaine, quoiqu’aux accents plutôt mélancoliques, Volta est un hymne à la vie vibrant. Sauf que soyons francs, au-delà des acrobaties attendues de la part du Cirque du Soleil, on vient d’abord et avant tout pour la musique de Anthony Gonzalez, alias Monsieur M83, et on reste pour l’époustouflant numéro de BMX.

C’est peut-être par pur hasard ou dans un clin d’œil du destin pour passer le flambeau, mais c’est sous la pluie mardi matin qu’a été dévoilé aux médias Volta, la plus récente création sous chapiteau du Cirque du Soleil, prenant l’affiche moins d’un an après Luzia, qui était, on le rappelle, la première production en tournée à incorporer l’eau au sein même du spectacle.

Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal et en collaboration avec LASERRE, Les Possibles proposent des rencontres entre l’art et le citoyen. Un projet qui présente les œuvres de 12 artistes dans des lieux inusités de la ville. Jeudi soir dernier, la bibliothèque de l’école secondaire Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont accueillait le troisième Possible de la série, l’œuvre de la circassienne Claudel Doucet Que nous soyons.

Vendredi soir dernier, à la ToHu, était présenté le Gala de feu, qu’on qualifie de plus grand concours de performeurs de feu en Amérique du Nord. Contrairement à Montréal complètement cirque, qui présente au public les meilleurs numéros de cirque d’ici et d’ailleurs, le spectacle de ce soir-là se voulait une plateforme pour les nouveaux et les futurs talents. Car tout ce que nous avons pu voir ce soir-là n’était pas que talent pur, loin de là. Et tout ce que nous avons pu voir n’était pas nécessairement cirque non plus.

Après le succès de l’édition 2016, la TOHU présente, pour une deuxième fois, ses coups de cœur en matière de cirque contemporain. Ce spectacle aux allures de gala est une tribune pour les artistes québécois, mais met aussi en vedette des athlètes internationaux provenant cette année de l’Angleterre, de l’Ukraine, de la France et des États-Unis. Voilà une belle initiative de la part de la TOHU, où l’objectif est clair: célébrer la créativité des artistes en créant une plateforme culturelle rassemblant des circassiens de talent.