Browsing: cirque

Pour le 500e anniversaire (et des poussières) de la mort de Jérôme Bosch, le peintre sans doute le plus énigmatique de toute l’histoire de l’art, Les 7 doigts signent une plongée à la fois onirique, poétique, pédagogique, comique et un peu circassienne dans l’univers des tableaux du peintre hollandais. Le 10e festival Montréal complètement cirque est ouvert.

Où es-tu, matière? est un solo clownesque et poétique de la compagnie Brimbalante. L’œuvre est écrite, mise en scène et interprétée par Annabelle Aubin-Thuot (la clown Babiole). La pièce prenait place à Calixa-Lavallée (Art Neuf), dans le Parc Lafontaine, les 6 et 7 juin derniers.

Du 29 mai au 9 juin, à la TOHU, a lieu le spectacle des finissants de l’École nationale de cirque. Lors de la représentation du 30 mai, nous n’avons pas été très impressionnés. Ce n’était pas, et de loin, la meilleure mouture à laquelle nous avons pu assister. Cependant, la variété était au rendez-vous avec pas moins de 16 disciplines représentées. On nous en avait annoncé une 17e, la roue allemande, mais elle était finalement absente du programme.

Se prendre, présentée dans le cadre du OFFTA, est une pièce pour appartement dans laquelle deux artistes-acrobates nous invitent à les regarder se rencontrer, de tâtonnements sensibles à rapprochements intimes.

Dépoussiérer un classique n’est jamais une tâche facile, surtout lorsque celui-ci est à l’origine de la notoriété de l’entreprise. C’est donc dans un désir d’insuffler sa propre ADN tout en restant toujours prêt de l’hommage inévitable que cette relecture de Alegría se perd en chemin, en dépit de ses séduisantes qualités, comme on a pu le découvrir lors de sa grande première, jeudi soir.

C’est devant une foule de journalistes emballés que le Cirque du Soleil a présenté mercredi matin un aperçu de la relecture de son classique Alegría. En plus du dévoilement de son impressionnante équipe de créateurs, trois numéros ont aussi été montrés. Nul doute que les spectateurs en auront plein les yeux, les oreilles et le cœur dès le 18 avril.

Dans L’homme de Hus, présenté au théâtre La Chapelle en collaboration avec la TOHU, l’extraordinaire artiste qu’est Camille Boitel éprouve des problèmes très matériels avec les lourds tréteaux d’une table impossible à installer, et ceci n’est que le commencement d’un spectacle entièrement désopilant.

Shakespeare a du beaucoup s’amuser en concevant sa comédie Le songe d’une nuit d’été. Différents lieux, différentes situations, différents types de personnages, différentes dates du calendrier… avec pour seul point commun qu’ils sont tous incompatibles les uns avec les autres… Peut-être a-t-il pensé qu’il s’agissait là des conditions idéales pour faire ressentir aux spectateurs éveillés tout ce que peuvent contenir leurs rêves de la nuit?

La dernière création de Dimitris Papaioannou est à l’Usine C pour quelques jours à peine. Le créateur a d’abord été reconnu comme peintre et bédéiste, mais ce sont ses mises en scènes de performances vivantes qui ont fait voyager son nom aux quatre coins du globe. Si on ne peut généralement pas nier les origines en art visuel de Papaioannou dans les choix scénique qu’il propose, The Great Tamer est parsemé de références créatives; une véritable visite au musée.