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Pas de changement de cap, donc, pour ce Fanny où England mêle toutes ses passions, des dérives de l’adolescence à une obsession pour les secrets et le milieu sportif.

À travers un été caniculaire et chaotique, la vie de plusieurs adultes dans la vingtaine se télescope, parfois pour le mieux, mais aussi parfois pour le pire.

Très bel objet cinématographique, aux allures de conte fantastique, mais bien ancré dans une réalité profondément triste, La cartomancie du territoire est un documentaire qui repousse, comme tant d’autres, la formule consacrée. À voir, surtout si l’on ne connaît pas encore les obstacles que devra surmonter le Québec, et les fissures qui strient ce grand pays.

De Merci pour tout à 23 décembre (dans les exemples plus récents), Le Cyclone de Noël continue de démontrer qu’on n’a toujours pas percé le mystère de ce genre cinématographique très précis qui rapporte pourtant habituellement gros de l’autre côté de la frontière. Comme quoi on ne risque pas, nous non plus, de changer nos habitudes face à cet univers et on préférera attendre que le tout arrive dans le confort de notre salon pour s’y attarder.

1995 fait le travail. Et avec de petits détails non négligeables ici et là, même sous-développés, le film parvient à justifier une certaine pertinence. Combien de temps suivrons-nous Trogi dans ses aventures? Dur à dire, mais pour l’instant, on s’accroche avec lui et on se surprend à s’intéresser à comprendre pourquoi il est devenu qui il est devenu.

Le cinéaste Robert Morin propose une expérience à la fois funeste et pleine de vie: le parcours d’un orignal tué à la chasse, et qui retournera peu à peu à la nature, en pleine forêt.

Sucré seize demeure donc une hypnotisante proposition loin des conventions (comme notre cinéma ose difficilement se le permettre, malheureusement), casse-gueule en totalité, mais nécessaire de par sa bienveillance et son intérêt marqué pour la beauté de la jeunesse.

Pour cet épisode du podcast, Hugo et Kevin explorent ce film présenté en première mondiale au TIFF, à Toronto.

Pascal Plante peut se féliciter d’avoir produit un film très solide, qui détonne largement de l’offre québécoise en matière de septième art. Après tout, les films d’horreur et les thrillers psychologiques sont généralement combinés à la vidéo sur demande, à l’offre en ligne, ou encore au circuit des festivals. Souhaitons que Les Chambres rouges profitent de leur notoriété nouvellement acquise.