Hugo Prévost et Kevin Laforest s’intéressent à ce film complexe et puissant qui s’est mérité rien de moins que la Palme d’or 2023.
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Pour la première partie du spécial Halloween 2023 de Rembobinage, Hugo et Kevin explorent un opéra rock kitsch complètement déjanté réalisé et scénarisé par Brian de Palma, avec une bonne dose d’influence gothique en prime…
Film d’horreur dont on connaît d’avance le dénouement, The Last Voyage of the Demeter propose une exécution classique, ce qui ne l’empêche pas d’être efficace. Même s’il ne réinvente pas la roue, il a au moins le mérite de présenter une facette différente, et peu exploitée, de l’histoire de Dracula.
À travers ce film tourné en secret et chronologiquement, en moins d’une semaine, se dévoile ainsi à nous et en nous une véritable pépite d’or qui nous divertit, fort heureusement, mais qui ne nous quitte plus une fois le visionnement terminé.
Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Un long-métrage assez coup de poing dont on ne ressort pas exactement indemne, qui fesse et dérange avec habileté, mais qui charme aussi par son coeur jamais bien loin.
Jamais tout à fait conte ou même fable, jamais non plus entièrement réaliste bien qu’on s’y retrouve dans presque tous les recoins, La fille de son père fait rêver. Il est beau et émouvant et se dévoile à nous comme un magnifique cadeau qu’on a presque immédiatement la folle envie de revoir.
Relativement court, mais d’autant plus efficace et percutant, Between Revolutions injecte une bonne dose d’humanité dans des transformations politiques qui ont longtemps broyé les individus ordinaires.
Trente ans après sa sortie, est-ce que le film coming of age, réalisé et scénarisé par Richard Linklater, tient toujours la route?
Reptile est donc un drame qui tient bien la route pendant les deux tiers de l’oeuvre, avant de s’essouffler et de se terminer sur un pétard mouillé. Dans le contexte, qualifier le tout de « David Fincher léger » semble approprié. N’est pas Seven qui veut, après tout.