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L’OSM a joué Mozart comme on joue habituellement Beethoven et, croyez-moi, c’est un compliment. C’était tout à fait rafraîchissant d’être surpris par des forte joués fortissimo sans pour autant que le public soit assourdi.

Avec la parution de l’album numéroté AN 2 8795, le deuxième consacré aux Sonates pour violon et piano de Beethoven, par Andrew Wan et Charles Richard-Hamelin, on peut dire qu’Analekta envoie sur la glace son premier trio, ou son premier duo en fait.

Un ballet sans histoire: voilà ce qu’a livré la troupe des Grands Ballets Canadiens mercredi sur les planches de la salle Wilfrid-Pelletier, dans le cadre du programme double Danser Beethoven, à l’occasion du 250e anniversaire de naissance du célèbre compositeur.

Vendredi soir était soir de première, à la Maison symphonique de Montréal. En effet, le spectacle présenté était la première coproduction de l’Opéra de Montréal avec l’Orchestre métropolitain. C’était aussi la toute première fois que le chef Yannick Nézet-Séguin dirigeait le seul opéra écrit par Ludwig van Beethoven: Fidelio. Celui-ci était présenté en version concert, ce qui explique le choix de la Maison symphonique. Cela limitait le nombre de spectateurs, mais permettait aussi de bénéficier d’une acoustique supérieure.

Le 21 septembre dernier, la maison de disques Analekta a publié son numéro AN 2 8794, le premier album de l’intégrale des sonates pour violon et piano de Ludwig van Beethoven, enregistrée par Andrew Wan, violon solo de l’Orchestre symphonique de Montréal, et Charles Richard-Hamelin, piano. Dans ce premier album, on retrouve les trois sonates de l’Opus 30: la Sixième, la Septième et la Huitième.

La blague est facile; après tout, la symphonie Pathétique de Tchaïkovski était après tout au programme de ce concert de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) donné mercredi et jeudi en sa salle traditionnelle de la Maison symphonique.

Maria João Pires, dans une de ses rares (mais non moins appréciées!) visites en Amérique du Nord, a choisi de s’arrêter à l’Orchestre symphonique de Montréal pour une résidence qui se poursuivra jusqu’au Carnegie Hall au printemps 2016. C’est avec délectation qu’on l’écoute nous interpréter le Troisième Concerto de Beethoven, avec un OSM toujours aussi spectaculaire.