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« Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? », demandait le météorologue américain Edward Lorenz en 1972. Le fameux effet papillon, hypothèse fondatrice de la théorie du chaos, voulant qu’une variation même infime des paramètres d’un système complexe puisse produire des changements majeurs dans le système, fait des vagues ces jours-ci dans le domaine de l’océanographie.

Des chercheurs ont étudié des fourmis pendant 22 ans dans le désert de Simpson, en Australie, et ont découvert que les changements survenus dans le climat local, comme des augmentations à long terme des précipitations, combinés aux efforts des humains pour restaurer les écosystèmes, pourraient avoir mené à une augmentation du nombre d’espèces, contrairement aux déclins qui pourraient être attendus dans de telles conditions.

Son nom a donné naissance au plus célèbre maillot de bain de l’histoire, mais ses terres sont toujours trop contaminées par les radiations pour y permettre la vie humaine: une équipe de chercheurs de l’Université Columbia a découvert que les tests atomiques effectués sur les îles Marshall, dont l’atoll de Bikini, empêchent tout retour des habitants sur place.

Discuter de changements climatiques avec un climatosceptique peut sembler une cause perdue, mais ça dépend avec qui. Plus on en parle dans les cercles d’amis et familiaux, et plus cela peut avoir un impact positif sur leur perception de la science du climat.

La glace qui recouvre le Groenland ne fait pas que fondre. Elle glisse en fait rapidement à travers la calotte glaciaire vers les extrémités des étendues glacées. De ce fait, la glace est transportée plus rapidement que prévu vers les zones « frontalières », aux abords de l’océan, où la fonte est facilitée.

Il y aurait suffisamment d’espace sur Terre pour planter 900 millions d’hectares d’arbres, l’équivalent de la superficie des États-Unis. Un projet pharaonique qui serait sûrement d’une grande aide pour lutter contre le réchauffement — mais qui ne serait pas « la meilleure » des solutions à notre disposition, comme les chercheurs, dans un élan d’enthousiasme, l’ont proclamé.

Des décennies de croissance de la banquise antarctique ont été effacées en trois ans: de 2014 à 2017, la couche de glace qui repose sur l’océan antarctique a perdu environ deux millions de kilomètres carrés, sans qu’on comprenne pourquoi.