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Le plus long séisme connu aurait duré… 32 ans. Les plaques tectoniques sous l’île de Sumatra, en Indonésie, ont continué de se frotter pendant trois décennies, jusqu’à conduire à un séisme dévastateur.

Agacement, dégoût, peur… La liste des émotions suscitées par les insectes est longue et peu reluisante. Est-il possible de susciter de l’empathie à l’égard de ces petites bêtes? C’est le pari lancé par l’Insectarium de Montréal pour amener le visiteur à s’interroger sur son impact sur la biodiversité.

Dans la marine, le « pavillon de complaisance » est une stratégie utile depuis longtemps pour payer moins d’impôt ou échapper à des règles coûteuses en matière de sécurité. Il permet aussi de plus en plus d’éviter des règlementations environnementales lorsqu’arrive le moment d’envoyer le navire aux rebuts.

Ce sont des feux qui brûlent pendant l’été, restent dormants pendant l’hiver et « renaissent » au printemps. On les appelle pour cette raison des « feux zombies ». Et dans l’Arctique, ils seraient plus fréquents, à mesure que les étés là-bas deviennent plus chauds.

50 milliards d’oiseaux — mais seulement 4 espèces dominantes. C’est le résultat d’un ambitieux « recensement » mondial, ou plus exactement une estimation, qui révèle avant tout qu’un très grand nombre d’espèces sont composées d’un nombre dangereusement bas d’individus.

Les espèces des climats chauds sont engagées dans une course contre la montre: entre l’adaptation et la mort face aux changements climatiques, il suffit parfois de quelques fractions de degré Celsius. Dans les forêts tropicales, par exemple, la course vers les hauteurs des montagnes, et donc des températures plus basses, est 10 fois plus rapide que pour des espèces en climat tempéré, révèle une nouvelle étude réalisée par des chercheurs des Universités de la Colombie-Britannique, de la Californie à Santa Cruz et de Miami, qui est publiée dans Ecology Letters.

Café, cacao, vanille ou avocats, la richesse de notre table reflète un déséquilibre méconnu entre les pays occidentaux et ceux en voie de développement: le flux de pollinisation des aliments, qui favorise le Nord.

Des quelque 400 scénarios climatiques évalués dans le cadre du rapport sur le réchauffement de 1,5 degré Celsius présenté par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), à peine une cinquantaine permettent d’éviter de dépasser ce seuil souhaité par les environnementalistes. Et seulement une vingtaine avancent des hypothèses « plausibles » en matière de réduction des émissions polluantes. De quoi faire dire aux chercheurs, dans le cadre d’une nouvelle analyse du Postdam Institute, que la planète a de très fortes chances de franchir la limite de 1,5 degré.

Quelque chose « surchauffe » sous la chape de béton de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. Un rappel comme quoi « le problème n’a pas été résolu, il a simplement été stabilisé ».

À l’instar de détectives, des scientifiques de l’Argonne National Laboratory étudient des indices découlant de la libération de carbone dans des régions où fond le permafrost, combinant des informations pour créer des cartes détaillées permettant de prédire les impacts de la hausse des températures mondiales sur les futures émissions de gaz à effet de serre.