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La partie est loin d’être gagnée pour l’administration Biden au Moyen-Orient, même si le nouveau président n’a pas perdu de temps pour clamer que « l’Amérique est de retour! ». Selon un récent rapport du Wilson Center, la Russie s’est solidement implantée dans cette région plus que volatile, et il faudra donc que Washington apprenne à contrer Moscou, tout en tenant compte des agissements d’Israël et de l’Iran.

C’est avec une certaine incrédulité qu’une partie des États-Unis, puis du reste du monde, a observé la croissance du mouvement QAnon. Les adeptes de cette mouvance affirment qu’une cabale satanique et pédophile contrôle secrètement le gouvernement américain, voire la planète. Pourtant, l’histoire que raconte QAnon n’a rien de nouveau, a constaté le Détecteur de rumeurs.

Elles arrivent par milliers: des familles de migrants originaires d’Amérique centrale, parfois même des enfants seuls. Leur but? Arriver aux États-Unis pour y trouver asile. Cette vague migratoire donne bien des maux de tête à l’administration Biden, toujours empêtrée dans la politique migratoire de l’ex-président Donald Trump, et qui peine à loger tous ces nouveaux arrivants dans des centres temporaires. Selon des chercheurs de l’Université Duke, cette fuite de migrants vers la frontière américaine s’explique par deux principaux facteurs: la violence qui sévit dans leur pays d’origine, ainsi que les impacts des changements climatiques.

Le variant apparu à Manaus, au Brésil, n’est pas seulement plus transmissible, comme ses cousins britannique et sud-africain. On le soupçonne d’être capable de réinfecter des gens qui avaient déjà eu le virus l’an dernier. Et ce, dans un pays dont le président a longtemps retardé l’achat de vaccins, refusé le confinement, et se moque encore du port du masque.

Plus d’un an après l’arrivée du virus de la COVID-19 aux États-Unis, les Américains sont de moins en moins heureux des mesures de confinement mises en place pour lutter contre la pandémie. En fait, indique une nouvelle enquête du Pew Research Center, les habitants du pays de l’Oncle ont une vision de plus en plus négative de la gestion de la pandémie par les pouvoirs publics. Cependant, ils sont optimistes par rapport aux politiques de la nouvelle administration Biden, y compris en matière de vaccination.

Les deuxième et troisième partis d’opposition à l’Assemblée nationale tirent à boulets rouges sur le gouvernement Legault, après le reportage de l’émission Enquête, à Radio-Canada, selon lequel le ministère des Forêts du Québec pourrait être influencé par l’industrie forestière, ce qui coûterait notamment des millions de dollars de redevances forestières à l’État. Autant le Parti québécois (PQ) que Québec solidaire (QS) appellent la Coalition avenir Québec (CAQ) à corriger rapidement le tir.

La pandémie aurait du bon pour le système parlementaire canadien. Selon un nouveau rapport du Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB), à Ottawa, le système hybride adopté à la Chambre des communes et au Sénat depuis le début de la crise sanitaire aurait permis d’économiser plus de 6 millions de dollars, en plus d’éviter l’émission de près de 3000 tonnes de CO2, l’un des principaux gaz contribuant aux changements climatiques.

Les attaques non fondées de la semaine dernière contre les éoliennes gelées au Texas ont été jugées comme inévitables, puisqu’il s’agit d’un État pétrolier où les gouvernements successifs ont été ouvertement climatosceptiques. Pourtant, il y a 21 ans à peine, c’est le gouverneur d’alors, un certain George W. Bush, qui avait fièrement signé une loi visant à faire du Texas un chef de file de l’éolien.

Un président arrive; l’autre part. La transition est généralement sans heurts, peut-être entre des chefs d’État provenant de deux partis, mais cette fois, tout oppose le démocrate Joe Biden, qui entrera en poste le 20 janvier, et le républicain Donald Trump, qui quittera ses fonctions la même journée. Y compris leur taux d’approbation chez les Américains, indique une récente enquête.

Ultimement, les courses électorales pour combler certains sièges au Sénat américain auront fini par correspondre aux votes des électeurs américains lorsqu’est venu le temps de choisir un nouveau président des États-Unis, révèle le Pew Research Center dans une récente analyse.