Fou de douleur, ayant perdu sa soeur qui était aussi son amante, Caligula entreprend de pousser aux extrêmes les limites des pouvoirs conférés par son titre d’empereur de Rome. Et sur les planches du Théâtre du Nouveau Monde, l’histoire de l’ignoble tyran racontée par Albert Camus prend vie dans une mise en scène de René-Richard Cyr.
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Laboratoire d’anatomie scénographique qui porte sur la notion de seuil et limite telle que théorisée dans la pratique architecturale contemporaine, la proposition du spectacle Lamelles de Cédric Delorme-Bouchard présenté le 16 mars au Studio-théâtre de l’UQAM avait tout pour nous intriguer.
Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal et en collaboration avec LASERRE, Les Possibles proposent des rencontres entre l’art et le citoyen. Un projet qui présente les œuvres de 12 artistes dans des lieux inusités de la ville. Jeudi soir dernier, la bibliothèque de l’école secondaire Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont accueillait le troisième Possible de la série, l’œuvre de la circassienne Claudel Doucet Que nous soyons.
C’est dans la salle de répétition du théâtre Prospéro que Florent Siaud me reçoit pour une entrevue, juste avant la première médiatique de sa pièce. Il est pile à l’heure, mais s’excuse de son retard. Il faut dire qu’il doit être bien sollicité en ce moment. Je vous conseille de retenir son nom, car nous risquons d’en entendre énormément parler dans les prochaines années. Déjà bien connu en Europe et faisant sa marque dans le théâtre québécois depuis un moment déjà, Florent Siaud met en scène Don Juan revient de la guerre d’Odon Von Horvath présenté au Théâtre Prospéro jusqu’au 25 mars. Rencontre.
Odon Von Horvath n’est pas un auteur très monté au Québec. Cet auteur allemand d’après-guerre que l’on pourrait comparer à Büchner, Muller ou Brecht, ne semble pas trouver résonnance en Amérique. Pourtant, dans la salle du Théâtre Prospéro ce soir-là, tout le monde est à l’écoute.
Vendredi soir dernier, à la ToHu, était présenté le Gala de feu, qu’on qualifie de plus grand concours de performeurs de feu en Amérique du Nord. Contrairement à Montréal complètement cirque, qui présente au public les meilleurs numéros de cirque d’ici et d’ailleurs, le spectacle de ce soir-là se voulait une plateforme pour les nouveaux et les futurs talents. Car tout ce que nous avons pu voir ce soir-là n’était pas que talent pur, loin de là. Et tout ce que nous avons pu voir n’était pas nécessairement cirque non plus.
Attentat, pièce coproduite par les Théâtres [mo] et Fol Espoir et mise en scène par Gabrielle et Véronique Côté, avait fait grand bruit lors de son passage au Théâtre Périscope, à Québec, alors que se produisaient les terribles événements terroristes de Ste-Foy. Voilà que le spectacle revient sur les planches du Quat’Sous, à Montréal, d’où il avait essaimé.
Après le succès de l’édition 2016, la TOHU présente, pour une deuxième fois, ses coups de cœur en matière de cirque contemporain. Ce spectacle aux allures de gala est une tribune pour les artistes québécois, mais met aussi en vedette des athlètes internationaux provenant cette année de l’Angleterre, de l’Ukraine, de la France et des États-Unis. Voilà une belle initiative de la part de la TOHU, où l’objectif est clair: célébrer la créativité des artistes en créant une plateforme culturelle rassemblant des circassiens de talent.
C’est dans le quartier Villeray, au Théâtre aux Écuries, qu’est présenté le spectacle Lignedebus de la compagnie Théâtre I.N.K., cofondée par Marilyn Perreault qui signe le texte et la mise en scène de la pièce.
Inspirée d’un fait réel et terrible, Ne m’oublie pas expose un sombre pan de l’histoire de la Grande-Bretagne aussi méconnu que honteux dont les victimes furent des enfants.