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Ah, 2017! Année fantastique, année terrible, année que l’on souhaite voir rapidement dans le rétroviseur. Les gens de Cabaret politique et bouffonneries l’ont bien compris, et ont concocté Salut 2017!, une revue de fin d’année qui cumule les bons coups… et quelques moments moins réussis.

L’exposition Dallaire. De l’idée a l’objet, présentée jusqu’au 26 août 2018 au Musée de la civilisation de Québec, est un aperçu de l’entièreté des archives et de plus de 150 objets que ce grand designer industriel québécois a offert à la collection nationale. En toute simplicité, Michel Dallaire a présenté l’histoire des objets sélectionnés lors d’une visite de presse.

Alexandre Taillefer a perdu son fils, Thomas; l’adolescent s’est enlevé la vie dans le sous-sol familial, apparemment en lien avec des problèmes de cyberdépendance. De ce drame ressort le documentaire Bye, un aperçu poignant du manque de ressources en santé mentale pour une jeune génération largement tournée vers les jeux vidéo et les mondes virtuels.

James Franco a un petit côté masochiste. Et nous aussi, probablement. Car pourquoi aller voir The Disaster Artist, si ce n’est pour revivre, à moitié mal à l’aise, à moitié morts de rire, la fantastique catastrophe ambulante qu’est The Room, le meilleur pire film de tous les temps?

Trump. Les allégations d’inconduite sexuelle. Trump. La Corée du Nord. Trump. La Coalition avenir Québec en avance dans les sondages. Encore Trump. Si la fin de l’année est habituellement propice à la parodie des événements survenus durant les 12 mois précédents, la tâche risque cette fois d’être particulièrement ardue. Qu’à cela ne tienne, Philippe Lemieux et ses collègues de Cabaret politique et bouffoneries sont à l’oeuvre pour pondre un spectacle Salut 2017! pas piqué des vers.

En deçà de ce phénomène observable avec des lunettes protectrices où la lune se place devant le soleil, l’éclipse du 21 août a altéré la perception des Nord-Américains. Cette dimension de la lumière abordée par le peintre Edvard Munch (1863-1944) transcende deux expositions, au Munch Museet de Oslo et au Met Breuer de New York, d’après la professeure à la University of Notre Dame de Rome, Ingrid D. Rowland dans le New York Review of Books à paraître le 7 décembre.

L’auteur américain Paul Moor, scientifique et professeur de médecine de formation, a décidé de s’intéresser à l’époque trouble où des cadavres destinés à la dissection et à la production de vaccins étaient transportés illégalement aux États-Unis, avec les risques que cela comportait. Le résultat, un roman intitulé The Ice Merchant, peine toutefois à trouver son erre d’aller.