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Il y a eu le Volume 1; voici maintenant Awakening, le deuxième grand chapitre de la saga du groupe électro-rétro Magic Sword. Un disque un peu plus léger, un peu plus court, mais certainement satisfaisant.

Le dernier film réalisé par Todd Philip, Le Joker, a semé plusieurs controverses depuis sa sortie en salle. Beaucoup ont reproché au réalisateur d’y faire l’apologie de la violence, voire d’encourager la révolte et l’anarchie. D’autres y voient plutôt dans cet œuvre une critique de la société américaine contemporaine, voire une critique de tout système politique qui valorise l’individualisme et la réussite personnelle au détriment du collectif et du bien-être commun. 

La pièce de Marie Ndiaye, Les Serpents, est sans aucun doute une histoire de famille, mais une famille assez particulière. Un homme avec sa femme et leurs enfants, une ex-femme avec laquelle il a eu un enfant à présent décédé : cela ressemble à une situation possible. Quant à cet homme, il lui a bien fallu une mère pour le mettre au monde. Jusque-là tout est normal.

Dans la liste des cinéastes américains d’importance, James Mangold n’est probablement pas celui qui vient le plus instinctivement en tête. Pourtant, c’est un touche-à-tout non négligeable qui a rarement peur de se mouiller et qui fait toujours montre d’un savoir-faire épatant. En pilotant le projet Ford V Ferrari, qui est passé entre plusieurs mains, il le prouve encore de très belle façon.

En la présence bienveillante de trois de ses comédiens, dont son co-scénariste Alexis Manenti, le foudroyant film Les Misérables a continué son parcours jusqu’ici sans failles au festival Cinémania à Montréal pour marquer son public de sa puissance. Nous en sommes certainement reconnaissants.

Vendredi soir dernier avait lieu la première de l’opéra de Donizetti, Lucia di Lammermoore, une production de l’Opéra de Montréal, dans une mise en scène de Michael Cavanagh (Aïda, Suzanna, Otello, Nixon in China). Devant les décors du regretté Robert O’Hearn, et sous les éclairages d’Anne-Catherine Simard-Deraspe, c’est Fabrizio Ventura qui était dans la fosse, aux commandes de l’Orchestre Métropolitain.

Au programme de l’OSM pour ce début du mois de novembre, ce sont trois œuvres du milieu du XXe siècle qui ont été sélectionnées, dont une qui met l’alto à l’honneur. Relativement rares sont les compositeurs ayant écrit des concertos pour alto et orchestre. Le Britannique William Walton est de ceux-là. Et c’est à l’incroyable altiste Antoine Tamestit qu’il revient d’en être l’interprète.

Le Goethe-Institut a présenté le film récipiendaire de l’Ours d’argent pour la meilleure réalisation de la Berlinale 2019, J’étais chez moi, mais (Ich war zu Hause) de la cinéaste Angela Schanelek le 7 novembre au Cinéma du Parc. Un long-métrage issu de la «nouvelle» nouvelle vague allemande.

Ancienne violoncelliste particulièrement prometteuse, Charlotte Willmore a dû abandonner sa carrière pour prendre soin de sa mère, atteinte d’une maladie mortelle. Une décennie plus tard, après que celle-ci eut finalement passé l’arme à gauche, Charlotte tentera un retour sur la scène musicale… mais les apparences sont trompeuses, et la jeune femme a des idées plus funestes en tête.