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Le monde de l’édition a parfois des allures de Wild West: éditeurs et auteurs se disputent des parts d’un marché où l’attention (et les moyens) des lecteurs sont limités. Cela donne parfois de surprenants résultats. Cela donne aussi parfois quelque chose comme Futura, qui donne des envies d’autodafé.

Professeur de philosophie au cégep, chroniqueur philo à la première chaîne de Radio-Canada et collaborateur pour La Presse, Nouveau Projet et Voir.ca, Jérémie McEwen invite les lecteurs à philosopher sur l’actualité avec l’essai Avant je criais fort paru aux Éditions XYZ en 2018. Évoquant l’idéal d’arriver à voir le monde pour la première fois, cette série de courtes réflexions manque définitivement de Karl Marx (1818-1883).

Montréal n’est plus. En fait, la planète n’est plus, tout simplement. Plongés dans un hiver éternel, les quelques survivants de ce qui était autrefois le Québec tentent de survivre dans un monde glacé où se mêlent instincts de survie et mystérieux pouvoirs fantaisistes.

Florence, 1966. La guerre est finie depuis vingt ans, déjà, mais le commissaire Bordelli, qui a pris les armes pour chasser les troupes du Duce et les nazis d’Italie, aux côtés des Alliés, n’a jamais vraiment pu en oublier les horreurs.

On croyait le conflit derrière soi; on espérait, après la tragédie d’une Terre sciemment bombardée par des astéroïdes, et la fin d’un mouvement extrémiste, que le calme et la paix allaient revenir dans le système solaire et sur les colonies humaines essaimées à travers la région galactique. On se trompait.

On ne pourra jamais dire que Jean-Jacques Pelletier ne sait pas s’adapter au discours contemporain: après le Bain de sang, sorti en 2016, voilà que la suite, Deux balles, un sourire, un roman policier publié aux éditions Hurtubise, mélange revendications vertes et populisme à la Donald Trump.

De la planète rouge à notre plus proche voisine: l’auteur de science-fiction garde définitivement la tête dans les étoiles avec Artemis, son deuxième roman qui se déroule non pas sur la planète mars, mais plutôt sur la Lune.

« N’ayez pas peur », peut-on lire sur la tombe du défunt leader souverainiste Jacques Parizeau. Il n’est donc pas étonnant que dans son essai publié chez Atelier 10, la maison d’édition du magazine Nouveau Projet, que Jean-Martin Aussant ait choisi la phrase Résister à l’imposture des peurs comme sous-titre.

Quatre ans de travail, quatre années de recherche et de rédaction pour achever son plus récent roman: voici ce qu’a investi Deon Meyer dans L’année du lion, paru chez Seuil.