On apprécie les livres mettant en lumière des réalités différentes de la nôtre, et c’est exactement le cas de La fin du commencement, une bande dessinée qui dépeint le Liban des années 1980, tout en nous faisant découvrir le Québec sous un angle différent, à travers le regard d’un immigrant homosexuel.
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Avec ce polar teinté de fantastique, Éric Stalner, qui agit la plupart du temps comme dessinateur, montre qu’il a également beaucoup de talent en tant que scénariste, et grâce à son délectable duo, Bertille & Bertille pourrait bien être le début d’une série à succès.
« Qui est écrivain québécois? Qui ne l’est pas… Il ne faut pas être dupe et se laisser diviser par les politiques et le racisme systémique mondial. Moi, j’ai envie du collectif! », clame Alain Farah.
Si vous aimez les romans graphiques misant davantage sur l’émotion et les personnages que l’action, vous apprécierez le Breakwater de Katriona Chapman dont le récit intimiste, à l’image de la vie, s’avère doux-amer.
Si l’on demeure indifférent par rapport au protagoniste d’une histoire, comment s’intéresser au reste? Quant à la grande révélation, la raison expliquant toutes ces transformations du monde de Théodore Moisan, on la voit malheureusement venir à l’avance.
Écrire en cette époque quelque peu assombrie socialement ne tarit en rien l’élan de la plume de Loui Mauffette. Ce bouillon de conscience sociale qu’il admire n’est pas sa tasse de thé. Son engagement artistique s’inscrit ailleurs. Pas question de faire la morale à son public !
L’heure est au face-à-face avec les mots d’Ingeborg Bachman. Une voix d’ailleurs qui résonnera en fragments allemands dans l’enceinte du Conservatoire d’art dramatique de Montréal.
Cela ne veut pas dire qu’Outresable se termine en queue de poisson, ou que le monde que l’on y crée n’est pas intéressant. Le problème, c’est qu’on a l’impression que le récit part un peu dans tous les sens, sans que l’on puisse correctement en développer chaque embranchement.
L’auteure nous présente des personnages francs et directs, pour qui l’hypocrisie est pratiquement inconnue. Malgré l’absence d’une réelle intrigue, les moments de suspense ne manquent pas et on n’étire jamais la sauce pour tenter de les faire durer.
Comptant parmi les œuvres les plus originales (et les plus magnifiques) de 2022, La cité oblique est vouée à devenir un grand classique de la bande dessinée québécoise.