Reprendre la série Parker dans le sillage de l’artiste Darwyn Cooke était assurément un pari risqué, que le duo Doug Headline/Kieran relève haut la main avec La proie. Il s’agit d’un départ canon pour le nouveau label Aire Noire de Dupuis, et quiconque apprécie les récits sombres et adultes prendra plaisir à lire cette bande dessinée.
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Bien écrits, intéressants et permettant de comprendre, du moins en partie, les enjeux auxquels sont confrontés les habitants de ce magnifique – mais fragile – archipel, ces Reportages hawaïens sont à ajouter à ces essais permettant de mieux saisir la complexité du monde dans lequel nous vivons.
Non seulement Guy Delisle dresse-t-il le portrait d’un homme haut en couleur avec Pour une fraction de seconde, il redonne aussi toute sa place à un personnage largement oublié de l’histoire. Aussi ludique qu’instructive, il s’agit d’une biographie captivante, que l’on dévore de la première à la dernière page.
Avec un succès inespéré, Biblius servirait aussi d’outil, une fois l’été venu, pour lutter contre la « glissade estivale » et la perte de connaissances chez les élèves.
Repoussant les limites de la narration et du médium, Morlac n’est vraiment pas une bande dessinée typique. Ceux et celles qui apprécient les œuvres sortant (littéralement) des sentiers battus apprécieront cet album hors-norme, qui emprunte autant au Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau qu’à la technique du cut-up de William S. Burroughs.
Quand sort la recluse a malheureusement davantage des airs de bonne idée sur papier, enfin, sur papier… Disons que l’idée semblait bonne, au départ. En plus d’être une bonne occasion de parler d’araignées, de venin, etc. Mais avoir une idée n’est évidemment pas la seule chose qui soit nécessaire: il faut aussi pouvoir la réaliser dans un contexte logique, avec une mise en place efficace. Et hélas, ici, la chose est trop laborieuse pour son propre bien. C’est dommage!
Contrairement à l’idée reçue, la sologamie (ou automariage) ne signifie pas se fermer la porte à toute vie sentimentale, mais reconnaître que son bonheur ne peut pas dépendre des autres.
« À l’époque où j’ai commencé, on était surtout dans l’underground, on était dans le fanzine photocopié. Et le mainstream, il n’y en avait quasiment pas. »
The Innocent Days of War est un ouvrage différent, rafraîchissant. Une vision différente de la déferlante d’horreur et de violence qui a englouti le monde pendant beaucoup trop d’années. Un roman bien intéressant à ajouter à sa bibliothèque, si l’on souhaite découvrir une autre façon de vivre alors que tout semble s’effondrer. Nous en avons bien besoin, après tout.
Goûtez à l’Andalousie au franc soleil de des Costas de la Luz et del Sol, au fil de ces pages empreintes d’astuces et d’un soupçon d’humour propre à Ulysse.