L’artiste et cinéaste basée à Chicago, Deborah Stratman a présenté le programme double From Hetty to Nancy (1997) et O’er the Land (2009) aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) le 12 novembre. Plus proche de la vidéo d’art que du documentaire comme on l’entend, les deux moyens-métrages nous amènent à nous interroger sur la dimension bien réelle de la subjectivité.
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Avant de revenir à la maison après une mission en Afghanistan, une cohorte de militaires français passent trois jours à Chypre dans le cadre d’une activité de décompression obligatoire. Dans ce film tourné presque en huis clos et adapté d’un roman de Delphine Coulin, les réalisatrices Delphine et Muriel Coulin s’intéressent aux conséquences du stress post-traumatique causé par la guerre et aux situations vécues par les femmes dans l’armée.
La fille inconnue est un dérapage semi-contrôlé pour les frères Dardenne, alors qu’ils continuent de façon encore plus fulgurante leur changement de ton dans cette première incursion à demi-réussie dans le polar.
Présenté lors de la plus récente édition du Festival de Cannes où il aurait été accueilli avec une ovation, disons que le film Mal de pierres ne manque pas de prestige. Pourtant, de l’avoir choisi comme film d’ouverture, vu son impact plutôt ordinaire au bout du compte, en fait une décision singulière, autre le fait que ses scénaristes et sa réalisatrice soient là pour accompagner sa projection ce jeudi soir 3 novembre.
Plusieurs films québécois et canadiens ont été à l’honneur durant la 45e édition du Festival du nouveau cinéma. Parmi eux, Stealing Alice, une première immersion de l’artiste Marc Séguin dans la sphère cinématographique, propose un univers à la fois froid, aérien et compassé.
Dans le cadre de son volet eXPlore, la cuvée 2016 du Festival du Nouveau Cinéma (FNC) trempe son gros orteil dans la réalité virtuelle, en plus de tenter le coup d’une expérience cinématographique interactive avec un large public.
Andrea Arnold a gagné le prix du jury à Cannes pour chacun de ses films présentés au festival, et ce n’est pas sans raison, puisque ses tranches de vie sont toujours magnifiques. Son plus récent long-métrage, la longue épopée qu’est American Honey, n’y fait pas exception.
Une édition du Festival Fantasia ne serait pas complète sans son film purement « japonais ». Le genre d’aventure cinématographique qui témoigne souvent du côté bizarre et déroutant de la culture nippone. Pour ce journaliste, la palme de ce type de divertissement revient cette année à Hentai Kamen 2 – The Abnormal Crisis.
Il y a quelques jours, le prolifique et indéfinissable réalisateur Takashi Miike a participé au Festival Fantasia afin de présenter deux de ses plus récents films, As the Gods Will et Terraformars. C’est devant une salle comble qu’il a fait connaître au public montréalais son thriller d’horreur fantastique, As the Gods Will, récit impitoyable et divertissant sur une quête dont on peine à deviner les tenants et les aboutissants.
Le futur proche. Du moins, c’est que l’on croit. Après tout, tout le monde a oublié. Une maladie faisant disparaître la mémoire à court terme frappe lorsque les humains s’endorment. Il en résulte Embers, un drame de science-fiction contemplatif présenté dans le cadre du festival Fantasia.