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Les Contes pour tous ont bercé bien des jeunesses et difficile d’en trouver un plus emblématique que la fameuse Guerre des tuques avec ses répliques bonbons et son cœur d’enfant qui réchauffe toutes les maisonnées à coup sûr. Il est donc désolant de voir ce classique prendre un virage inquiétant dans cette relecture créée dans le but de faire connaître cette œuvre marquante à un nouveau public tout jeune.

Tandis que le ministre canadien des Affaires étrangères Stéphane Dion surprend agréablement en réclamant davantage de documents écrits dans la langue de Molière, il fait bon de rappeler que la diplomatie internationale n’est pas toujours affaire de haut vol. Le film Quai d’Orsay, du nom du siège des Affaires étrangères françaises, à Paris, se charge de nous le rappeler.

Charlie Brown et sa bande sont de retour et, à l’instar de La Guerre des Tuques qui aura droit à un traitement similaire très bientôt sur grand écran, on chercher à initier un tout nouveau public en redonnant une nouvelle dimension à un grand classique. On aurait seulement aimé toutefois en avoir un peu plus pour les adultes.

Spectre est un divertissement de qualité, ne nous méprenons pas. Il souffre seulement des comparaisons et d’un passé composé de 23 films (!) qui, comme ce plus récent opus, ne bénéficie pas de la même audace que son excellent prédécesseur Skyfall et laisse trop entrevoir les failles de son moule préutilisé, alors que ses redites pourraient être méprises par certains pour des clins d’œil.

Il est indéniable que Série noire, récipiendaire de onze prix Gémeaux notamment, est un sujet de conversation qui ne s’épuise pas. Alors que son originalité, sa créativité et sa folie gagnent toujours plus de nouveaux spectateurs avec le bouche-à-oreille qui se propage au Québec, mais également à travers le monde, disons que l’impatience se fait grandissante pour la suite des aventures.

Peut-on voir au-delà des innovations techniques d’un film lorsque celui-ci n’a rien d’autre de plus à présenter? Oui et malheureusement, ce qu’on y retrouve est tristement vide, comme le démontre l’ambitieux Victoria qui finit par tomber à plat et, par le fait même, sur les nerfs, puisque l’exploit dure tristement 148 minutes…

Burnt joue gros, mais malgré la qualité de ses ingrédients, il ne parvient jamais à faire lever sa sauce. Comme quoi il ne reste que bien des analogies culinaires pour décrire ce soufflé qui n’a tout simplement pas pris…

Captivante prémisse qui se laisse prendre à son propre jeu, Un homme idéal joue dans les territoires du polar, mais ne sait plus comment s’en sortir. Il se voit alors contraint d’accumuler les idioties qui lui donneront l’illusion de garder intact l’intérêt de son spectateur, la réalité sera bien autre pour ce film désormais disponible en DVD.

Le 19 octobre dernier, les Canadiens ont rejeté la vision du parti au pouvoir pour réélire un parti qui avait miné son propre projet de société. Par la voie de la démocratie, l’État constitue ce lieu sacré selon la définition large du « sanctuaire » en anthropologie.