On the surface, Guillermo del Toro’s movies all have a similar feel, his trademarks are monsters, machines, and bucketlaods of slime. His fascination for the weird and supernatural is ever-present in all of his works. Deeper down, for the most part, his movies are far kinder.
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Avant de raconter des histoires, le cinéma est avant tout un art qui s’adresse à l’œil. Avec le documentaire Labrecque, une caméra pour la mémoire (2017) qui sortira en salles le 12 janvier, le directeur de la photographie et réalisateur québécois Michel La Veaux (Le Démantèlement (2013), Le Vendeur (2011), Ce qu’il faut pour vivre (2008)) rend hommage au cameraman québécois qui a aiguisé l’acuité visuelle de notre cinéma.
Avec une offrande par année depuis des décennies, on le sait depuis longtemps qu’avec Woody Allen, il faut en prendre et en laisser. Toutefois, il est habituellement confortable de le retrouver alors qu’il expose ses très nombreuses névroses à l’écran, qu’il se mette en vedette ou utilise un avatar pour se personnifier.
Nouvelle tradition du temps des fêtes et machine à sous incontestable de Disney, nous revoici avec un nouvel épisode de Star Wars qui est prêt à tout pour satisfaire les innombrables fans de la série.
Fuyant la guerre, les migrants ne savent jamais exactement à quel type de société ils vont devoir s’acclimater. Avec L’autre côté de l’espoir (2017), le grand cinéaste finnois Aki Kaurismäki accueille un réfugié irakien à l’aide de son langage cinématographique singulier.
Alexandre Taillefer a perdu son fils, Thomas; l’adolescent s’est enlevé la vie dans le sous-sol familial, apparemment en lien avec des problèmes de cyberdépendance. De ce drame ressort le documentaire Bye, un aperçu poignant du manque de ressources en santé mentale pour une jeune génération largement tournée vers les jeux vidéo et les mondes virtuels.
James Franco a un petit côté masochiste. Et nous aussi, probablement. Car pourquoi aller voir The Disaster Artist, si ce n’est pour revivre, à moitié mal à l’aise, à moitié morts de rire, la fantastique catastrophe ambulante qu’est The Room, le meilleur pire film de tous les temps?
Après le massif et vertigineux Force Majeure (2014), le cinéaste suédois Ruben Östlund s’interroge sur la société avec The Square (2017) pour lequel il a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes.
Ruben Östlund n’aime pas le cinéma qui n’a rien à dire et c’est probablement pourquoi, dans ses films, aussi verbeux que contemplatifs, il s’amuse tour à tour à provoquer et à passer au tordeur toutes les strates de la société. Avec The Square, récipiendaire de la prestigieuse Palme d’or du Festival de Cannes, il vient titiller la bourgeoisie en exposant au grand jour toute l’absurdité plus ou moins connue du monde des arts avec un grand « A ». Et disons que pour la majeure partie de l’exercice, il est franchement difficile de résister et encore moins de ne pas éclater de rire.
Le cinéma semble par défaut être autobiographique dans la majeure partie des cas, surtout dans des films écrits et réalisés par leur géniteur. Bien sûr, lorsque c’est un acteur ou une actrice qui fait le saut derrière la caméra il est aisé d’y soupçonner un narcissisme ou un geste opportuniste. Surtout lorsque c’est pour parler d’une certaine façon « d’eux-mêmes ». Pourtant, c’est tout l’inverse qui se produit avec le fabuleux Lady Bird de Greta Gerwig qui démontre avec une aisance et une maîtrise remarquable que tout son parcours devait indubitablement mener à ce bijou.