Les Canadiens, les Belges, les Suisses et d’autres aiment ces études qui semblent conclure que les gens bilingues sont plus intelligents. Mais dans un contexte où beaucoup d’études en psychologie sont aujourd’hui remises en question pour leur manque de sérieux, il faut observer les « effets du bilinguisme » avec des pincettes.
Auteur/autrice : Agence Science-Presse
« Il faut arrêter de traiter les parents, qui ne veulent pas faire vacciner leurs enfants, d’ignorants et d’anti-science. Au contraire, ils sont instruits, croient fermement en la science et s’y connaissent en matière de vaccination », a annoncé d’emblée l’historien Mark Largent de l’Université de l’État du Michigan, lors de sa récente conférence au congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences. Et surtout, il importe de trouver des solutions réalistes pour travailler avec eux, insiste-t-il.
Peut-on rire de tout? Cette question, qui revient souvent sur les tribunes publiques, a trouvé écho, cette fois-ci, dans une petite salle bondée de scientifiques, réunis à Washington, à l’occasion du plus récent congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences. À l’avant, trois panélistes invités — une chercheuse et deux humoristes versés dans la science — ont répondu à cette question par l’affirmative: il est tout à fait possible de rire de sujets sérieux liés à la science, à condition d’utiliser quelques détours…
Des glaciers qui vivent une fonte accélérée cet été; un Pôle Nord qui atteint des températures avoisinant zéro en plein hiver; et une vague de recherches dans le Pacifique. Ce sont trois des impacts immédiats d’El Niño, alors que le phénomène a probablement atteint son sommet à la mi-janvier.
Le fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ait décrété lundi un état d’urgence pour le virus Zika ne signifie pas que les pays concernés vont soudain recevoir un afflux d’aide et d’argent. Pas si le précédent état d’urgence, autour de l’Ebola, doit servir d’exemple.
La nouvelle provient des lichens. L’analyse de ce modeste matériel vivant, présent partout au Québec, situe la limite nord de la pollution atmosphérique, liée aux activités humaines, à près de 100 kilomètres au nord de Chibougamau et de Sept-Îles, soit à 200 km au nord du Lac-Saint-Jean.
L’un des impacts les moins connus des faibles prix du pétrole: à travers le monde, depuis l’an dernier, plusieurs ports sont témoins de « bouchons » de pétroliers. Des navires qui font la queue, parce qu’on ne sait plus où entreposer tous ces surplus de pétrole.
Ça commence à jouer dur autour de la technologie « révolutionnaire » qu’est censé être CRISPR. Un texte remet en question celui ou celle qui pourrait s’en attribuer la paternité… au profit de l’auteur du texte lui-même.
Imaginer l’avenir du carburant sous la forme d’une poudre, à la fois recyclable et métallique: voilà ce qu’explore actuellement une équipe de chercheurs de l’Université McGill. Brûler des poudres métalliques, comme le fer ou l’aluminium, pourrait en effet, disent-ils, alimenter des moteurs à combustion externe utilisés en industrie, en remplacement du charbon, du nucléaire ou des biocarburants.
Alors qu’au Sud certains se questionnent encore sur son ampleur, au Nord, le réchauffement s’accélère. Il fait plus chaud que jamais dans l’Arctique: septembre 2015 battait par exemple septembre 2014 de 1,3 degré C. Cela inquiète d’autant plus qu’on apprenait récemment que le glacier géant de Zachariae Isstrøm, dans le nord-est du Groenland, fond en accéléré depuis 2012.