Civil War est donc une œuvre forte qui a une intelligence supérieure aux films du genre, sans pour autant avoir ce je-ne-sais-quoi de plus pour l’élever vers quelque chose de plus mémorable. Il n’en demeure pas moins que dans son désir de nous faire vivre une expérience marquante, Garland y parvient avec grand succès.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Un classique? Probablement pas. Sauf que nous sommes loin de l’échec anticipée par l’affiche, ce qui est déjà ça de gagné.
Au fil de scènes tantôt poétiques, tantôt émotives, tantôt amusantes, tantôt libératrices, tantôt inquiétantes et on en passe, au moment où le film semble prêt à livrer ses secrets vers son dernier tour de piste, voilà qu’au détour d’un habile virage scénaristique et d’une mise en scène virtuose, Haigh vient complètement brouiller toutes les pistes possibles.
Poor Things est donc une oeuvre vibrante. Un mélange de genres d’apparence incongru, mais qui fonctionne à plein régime puisque la vision de son chef d’orchestre pourrait difficilement être plus claire, tout en se permettant d’être savoureusement tordue.
Au final, en étant trop préoccupé par sa grande révélation choc, plutôt que par la nature de celle-ci, le film se perd et nous perd au passage. Dommage, puisque le talent, les opportunités et le potentiel ne manquaient certainement pas dans ce mystérieux et très stylisé Eileen.
Sur papier, Our Son a donc tout de la production prestigieuse. Dans les faits, puisqu’il se retrouve dans le créneau des films gays, ce qui est un peu absurde, on ne lui a certainement pas offert de traitement royal.
Hors-saison est d’une précision et d’une sensibilité unique. Stéphane Brizé est l’un des grands cinéastes français contemporains et il le prouve à nouveau sans problème, sa mise en scène frôlant régulièrement l’admiration.
Femme nous entraîne donc dans un maelström d’émotions qui, à l’instar de ses personnages, ne cherche pas à nous laisser nous en sortir indemnes.
Close to You demeure un film nécessaire et actuel qu’on a voulu rassembleur, mais qui ne l’est qu’à moitié. Pour le public, il s’agit de savantes retrouvailles avec le talentueux Elliot Page, et mis à part quelques réflexions bien lancées, on regrettera que le discours post-transition manque de convictions.
Stranizza d’amuri est donc un film important puisqu’il met en lumière un crime haineux et une réalité qui devrait être abolie à tout jamais. On regrette seulement qu’on ne va pas au fond de toutes les idées de l’oeuvre et qu’on montre une gêne qui vient contredire les propos du film pour en faire ressortir un long-métrage un peu conçu pour plaire, plutôt que satisfaire.