Twisters n’est donc pas votre film catastrophe habituel, et c’est tant mieux. La présence improbable, mais aussi gagnante que compétente du cinéaste derrière le film Oscarisé Minari y est d’ailleurs certainement pour beaucoup.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Alors que Lee Isaac Chung est de moins en moins en contrôle de ses projets cinématographiques, ces trois premiers échos d’un univers singulier marquent à la fois le début et la fin d’une époque.
L’histoire d’amour, qui semble toujours s’entêter à rester au coeur de l’ensemble, plutôt que de le maintenir, paraît souvent de trop. La chimie entre Tatum et Johansson est plaisante, mais on avoue qu’on se demande encore ce qu’aurait été le projet prévu au départ avec Chris Evans.
A Quiet Place: Day One divague entre ses prédécesseurs, plusieurs oeuvres de référence comme The Mist et le brillant Cloverfield (toujours inégalé), parmi d’autres films de catastrophe et de survie, tout en ne pouvant s’empêcher de nous faire revivre le cauchemar du 11 septembre, New York oblige.
The Bikeriders n’en demeure pas moins une œuvre soignée, forte et qui hypnotise à ses heures. Menée par un cinéaste plus que talentueux, lui-même épaulé par une armada de personnes au talent tout autant recommandable. Un nouveau classique? Peut-être pas. Mais une œuvre de grande qualité qui mérite certainement qu’on s’y attarde, ce qui n’est pas toujours donné, de nos jours.
Inside Out 2 est donc un beau projet qui livre la marchandise, sans nécessairement la transcender, ce que le premier (oui, encore lui), faisait continuellement.
Kurios laisse donc la même impression en bouche que lorsque nous l’avions vu pour la première fois: c’est beau, oui, certes, mais encore?
Daaaaaalí! confirme donc que Quentin Dupieux est un cinéaste fascinant à la filmographie aussi riche que variée. Doté d’un style distinct, en s’interrogeant continuellement sur la notion de rêve et de réalité, il se permet quand même d’explorer en repoussant constamment les possibles et ses propres limites, et osant cette fois s’attaquer plus que jamais à l’insaisissable.
Il est donc indéniable que The Fall Guy est un blockbuster bonbon. Il y a tout ce qu’on peut aimer, tout comme assez de volonté pour titiller notre intérêt. Il est peut-être par contre temps de considérer le fait que Leitch n’a pas l’étoffe nécessaire pour entièrement mettre en scène toutes ses idées et leur donner un style, mais surtout un rythme qui mériterait entièrement notre attention.
Abigail demeure donc compétent. Divertissant, aussi. Sauf qu’il ne faut pas trop en demander, il faut baisser les attentes (si celles-ci existent) et il faut considérer qu’au moment où chaque revirement a lieu, on risque rapidement de les oublier. Un no-brainer comme on dit, finalement, ce qui, quand on veut se changer les idées, n’est quand même pas trop de refus.