Saturday Night est un projet qui va au-delà du simple biopic, ce qui est tout à son honneur, mais qui ne va pas non plus au bout de ses possibilités. Comme quoi, pour célébrer les 50 années de quelque chose d’aussi marquant dans le paysage de la télévision, surtout considérant toutes les archives qui doivent être à portée de main, un documentaire aurait peut-être été plus approprié.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Évoquant de par sa minutie ce qui se fait beaucoup ailleurs, comme par exemple la très poignante Mare of Easttown diffusée sur HBO, Veille sur moi est une série chaudement recommandée qui risque certainement de ne pas s’écouter dans l’indifférence et qui, on l’espère, pourra faire avancer les discussions. Parce que certains cycles mériteraient certainement d’être brisés.
C’est toutefois dans ses dernières minutes que l’oeuvre passe au niveau supérieur. Via un tour de passe-passe inédit, mais parfaitement en phase avec sa volonté et son idéologie, le film devient soudainement hantant et d’une poésie aussi splendide que cruelle.
La réappropriation de la femme par le biais de son corps et de son destin est puissante, la pièce s’assurant toujours de nous éblouir. Le mariage des époques qui conservent l’aspect fantaisiste tout en y incorporant judicieusement des éléments de notre modernité aident à renforcer le côté intemporel de l’objet.
The Substance est une expérience cinématographie totale et complète qui amuse et s’amuse à égale mesure. Il n’y a pas grand chose qui semble y manquer ou qui semble de trop. Ce n’est pas la perfection, bien sûr, car celle-ci, comme le comprendront ses personnages, est inatteignable, mais c’est une écoute d’une époustouflante intelligence qu’on n’est pas prêt d’oublier de sitôt.
Le Comte de Monte Cristo possède les bases d’une savante comédie, mais on a choisi le sérieux, ici. Reste alors à chaque spectateur de décider s’il adhère ou non à l’ensemble, devant cet étalage compétent de talent, mais dont les chemins empruntés peinent souvent à convaincre véritablement, au-delà de ce mirage de bonne fortune.
Là où Cuckoo aurait dû virer vers le plus jouissif, c’est plutôt là qu’il s’écrase, ayant perdu ses spectateurs depuis longtemps, tout en allongeant l’ensemble pour essayer coûte que coûte de justifier à la fois son concept, mais aussi sa raison d’être. Tout cela en vain.
En regardant Borderlands, on se dit que la chose est bien dommage, car il y a une telle énergie qui se dégage à la fois de cet univers – qui est vibrant, créatif et coloré – et des personnages qu’on a presque envie de se dire qu’on voudrait leur donner une deuxième chance. À condition, bien sûr, de leur trouver un cinéaste qui aura plus à coeur l’univers et ce qui le compose que le résultat qu’il est possible d’en tirer.
1995 fait le travail. Et avec de petits détails non négligeables ici et là, même sous-développés, le film parvient à justifier une certaine pertinence. Combien de temps suivrons-nous Trogi dans ses aventures? Dur à dire, mais pour l’instant, on s’accroche avec lui et on se surprend à s’intéresser à comprendre pourquoi il est devenu qui il est devenu.
Une proposition comme celle-là n’arrive pas tous les jours et même si beaucoup essaieront d’en copier le modèle, c’est fort probablement une occasion qui ne reviendra plus jamais (ce sera difficile de réunir avec autant de timing tous les éléments gagnants pour un succès comme celui-ci). Deadpool & Wolverine ne changera pas le monde, mais il offre tout un divertissement.